Dans ma relation à ma famille, une nouvelle étape a été franchie. Et je n'en suis pas mécontente.
Lors que je raconte des évènements qui me sont arrivés, j'ai tendance à sélectionner les ratages, les maladresses, et à les raconter sur le mode humoristique, en ajoutant : quelle gourde je suis !
Or, je ne fais pas de même avec les évènements positifs. Je ne les mets pas autant en valeur.
Résultat : les personnes plus agées de ma famille y vont de leur petit conseil ou de leurs remarques : mais enfin ! s'écrient-elles. Voyons ! Et elles me donnent des conseils, dont je n'ai que faire, puisque, contrairement à ce que je raconte, je ne rate pas tout, loin de là.
Or, depuis les évènements du printemps dernier (je ne les ai pas relatés en détails), c'est fini. Ils m'agacent suffisamment pour que je ne leur dise plus trop les petites choses de ma vie. Je reste générale. Je ne collectionne plus mes petits FAIL pour les leur raconter.
Pourvu que cela dure.
L'un des trucs qui me gêne, c'est le parallèle constamment fait entre Jili et moi : mais comment peut-il en être autrement, si je raconte en détail tout ce que je rate, et si je masque mes succès ?
Il est vrai que je ne veux pas trop évoquer ceux-ci : si les gens de ma famille en font part incidemment à Jili, la jalousie de celle-ci va se déclencher, et tous les efforts que je fais pour renouer le dialogue avec elle, même au prix de mensonges (puisque je ne lui dis pas ce que je pense de ses agissements), seront réduits à néant.
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