jeudi 9 décembre 2010

Un truc que des évènements récents viennent de me donner à comprendre.

En me racontant un évènement, elle écrit ceci :

"quand je suis partie je me suis dit il m'a prise pour une folle je le hais c'est fini qui voir pour ça??? j'étais désespérée je ne croyais plus en rien c'était le lundi matin et plus de nouvelles je me disais je le hais c fini je suis prise pour une folle et ça me faisait du mal"



Or, elle a l'habitude de raconter des trucs délirants, et forcément les gens, en face, la regardent avec pitié ou agacement. Moi-même, quand elle partait dans ses délires (enfant), je lui disais que c'était des délires et je rigolais. Or, ça lui faisait de la peine, et ça déclenchait ses réactions violentes et sa rage, sa méchanceté.

C'est un dilemme : soit on lui dit qu'elle délire, soit on ne dit rien. Si on ne dit rien, on cautionne son délire, en quelque sorte.


Je dois trouver un moyen de rester entre deux, ne pas cautionner, ne pas condamner.


Ça ne résoud rien, mais de toute façon il n'y a pas de moyen de résoudre ça. Si elle se contente de flotter dans ses délries sans passer à des actes graves et dangereux, personne ne peut rien faire.

Je suis contente (il faut voir si ça se confirme) d'avoir trouvé la clef, disons, de son agressivité passée. Si ça se confirme, et si je trouve le moyen de glisser entre les deux (ne pas accepter ses délires, mais dire que c'est "étrange", "troublant" et s'avouer "perplexe", par exemple....), je réussirai peut-être à établir une passerelle entre elle et moi. Ça serait la première fois.


Mais il faut être prudent : ne pas trop me rapprocher, prétexter des activités, les enfants, le boulot, les loisirs... Etre très occupée dans ma vie, tout en établissant des parallèles utiles avec elle, pour rester à distance.

S'occuper d'enfants est très prenant : est-ce qu'elle réussit à avoir beaucoup de temps pour elle ? (je sais très bien qu'elle est débordée, donc elle ne peut être surprise que je le sois).





Faire les repas, quelle organisation ! Pourtant, il faut bien que tout le monde mange à heures fixes, n'est-ce pas ? (elle ne peut pas me dire que je ne dois pas nourrir les enfants, même si je sais qu'elle a du mal à le faire...).

Et puis, les enfants ont des activités, et ça fait énormément de trajets, d'aller et retour : mon Dieu mon Dieu, quelle bousculade !

Ça a l'avantage d'expliquer mes "occupations" tout en nous mettant sur le même plan. Avant, je me mettais toujours sur un plan d'adulte, supérieure à elle, ce qui la vexait. Là, si je joue la fille qui gère tout super bien, d'une part je me pose en "supérieure" à elle, d'autre part, comme avant, je cours le risque qu'elle ne me dise : puisque tu fais tout si bien, viens m'aider !



Il me semble que, cahin caha, les choses prennent leur place. Patience, patience.

mardi 16 novembre 2010

Justement, à propos de toujours parvenir à ses fins...

Une certaine année(juin), elle est enceinte. Elle l'annonce à tout le monde. Elle est aussi chômeuse, dépressive, elle vit dans un studio de 13 m2 et le père ne veut pas de l'enfant. La réaction de l'entourage, modérée avec elle (affolée avec moi) la met en rage ; elle coupe les ponts avec hurlements et drame.

6 mois après(novembre), elle rappelle tout le monde et confie avoir compris qu'il fallait un père présent pour élever un enfant.

6 mois après(juillet), elle a trouvé un père. Elle lui explique voir en lui un très bon père (car il a des doutes).

6 mois encore après (janvier), elle est enceinte et annonce à tous son désir de se consacrer exclusivement à l'éducation de l'enfant.

samedi 13 novembre 2010

Revenons au groupes dont je parlais.

Soit le groupe A et le groupe F.

Le groupe F fut longtemps le seul puis il y eut le A. Le A était chouette, varié, multiple, drôle. Léger.
Puis j'ai fait un groupe Fm (disons) et du coup, je me suis rapproché du groupe F avaec lequel il entretenait des accointances naturelles.


Et puis le groupe A vous regarde autrement quand vous créez un groupe Fm. Pas tout le groupe, mais certains. Et puis les A partent, les liens se distendent, d'autres se crée, et cette mouvance parait inquiétante alors on se rapproche du F, on a des arguments pour ça, des arguments troublants. C'est naturel.

Eh bien c'est ça l'erreur ! Ça a )dans ma vie à moi) introduit une déséquilibre. Alors que les A m'avaient empêché de ne penser qu'aux F, en 'éloignant des A, il m'est resté qui ? Les F.


CQFD.

Retrouver mes A.

mercredi 10 novembre 2010

En lisant ce post je comprends un truc.

Aussi intéressant que perturbant.

Jil qui est un cauchemar pour moi, je voudrais bien l'évacuer, la rayer de ma vie.

J'ai déjà pensé que ça serait bien de l'hospitaliser. Alors qu'elle ne le nécessite pas, n'exagérons rien.


Mais la tension dans laquelle elle nous fait vivre, l'impact qu'elle a toujours eu sur notre famille (puisqu'on ne se soucie que d'elle, non pas que d'elle, mais le souci d'elle domine forcément, on s'inquiète plus) sont difficiles à vivre.

Depuis peu, j'ai décidé dans les conversations avec le reste du groupe, de positiver. Positiver, ça veut dire jouer l'avocat du diable et dire à la fois le contraire de ce que je pense et ce que je pense (dur à expliquer). En résumé, chaque fois qu'elle prend une décision ou annonce un fait la concernant "inquiétant" (elle décide de faire ça ; annule tout ; puis recommence ; trop tard ; se dispute avec les responsables ; etc), au lieu de rentrer avec els autres dans la litanie "ah la la ça va mal finir", je proteste. Je fais remarquer - et mes interlocuteurs savent que c'est vrai - qu'elle réussit toujours, le plus souvent, à parvenir à ses fins ; et c'est vrai ! Elle prend des chemins étranges, abandonne en cours de route, part dans la direction opposée... et au final parvient à ses fins, mystérieusement.

(Ce que je ne supporte pas, c'est qu'elle en parle, me saoule, nous saoule, fait en sorte de dramatiser, devient def ait l'unique sujet de conversation.... ce cinéma me fatigue, m'agace, m'irrite.... Je précise qu'il dure depuis 30 ans, au fond, depuis quelle est ado...)

Bref, donc je positive.
Mes interlocuteurs sont obligés de reconnaître que c'est vrai, elle parvient toujours à ses fins.
Mais ils objectent qu'elle aurait du plutôt faire ci, ça... J'en conviens tout à fait, elle s'y prend en dépit du bon sens, du timing, des conventions... c'est sûr. Et puis surtout elle nousr aconte tout, nous prend à témoins, nous oblige à donner notre avis, il faut mesurer nos mots.... Mais au fond, elle aprvient à ses fins. Mes interlocuteurs sont chabroutés. Ce qu'ils veulent, c'est que nous déplorions en coeur ses agissements. Moi, je voudrais qu'on ne parle plus d'elle.
Comme je voudrais qu'on ne aprle plus d'elle, je voudrais qu'elle soit internée, comme dans une boîte. Hop, on ferme.

Mais naturellement ça n'est pas correct.

Sauf que, je poursuis mon raisonnement, le souci au fond, c'est qu'on ne parle que d'elle. Or, certes, elle fait tout pour, mais les autres ne font rien contre. Si seulement on en parlait en trois mots, genre : Oh Jil, oui. Une nouvelle péripétie, mais c'est tout. Parce qu'au fond c'est ça, une péripétie, chaque mois, sur chaque thème. Le thème couple, le thème argent, le thème enfant.

Bref, le souci, c'est la nouillerie du groupe qui commente la péripétie en s'ingéniant à expliquer ce qu'il eut fallu faire, dire...Si le groupe était plus mature...

Donc le groupe merdoie.

Sauf que ce groupe, c'est le mien aussi, hélas.

Déjà, j'avais dans la tète de m'éloigner de ce groupe aussi, du groupe Jil+eux. J'essaie même de le faire. Je dois continuer, me détacher. Pas facile, car je n'ai que lui - enfin pas que, mais je me comprends.

dimanche 7 novembre 2010

Bon, je ne suis pas très positive, mais je me reprends.


Jil est plutôt en forme en ce moment, et si elle est en forme, nous allons tous mieux puisque nous ne subissons pas ses sautes d'humeur, sa jalousie, son agressivité. Il est de ce fait assez facile de lui renvoyer des mots, et images positives, de s'exclamer devant tout ce qu'elle fait et d'être joyeux.

Elle a découvert qu'il est agréable de se promener dans un parc. A cause des arbres, du calme. Il faut savoir qu'elle déteste la campagne et qu'il faut donc la détester nous aussi, sans quoi elle fait de grands discours anti campagne qui n'en finissent pas, elle monopolise la conversation, répète les mêmes arguments, ça pue, il faut une voiture, c'est mouillé, on est loin de tout on s'emmerde etc. Elle, en pleine ville, elle reste chez elle enfermée toute la journée, ne sortant que pour mener l'enfant (disons David) à la garderie et aller le chercher ; sinon, elle sort le week end pour les courses. Ile st difficile d'imaginer qu'elle puisse ne pas le faire à la campagne, surtout que personne ne lui demande d'ya ller, mais elle se comporte souvent comme si quelqu'un voulait l'obliger à se rendre à la campagne et qu'elle doive le contredire.

Donc avant, elle associait à son dégout tout ce qui était vert, et abhorrait jusqu'aux parcs urbains. Elle tenait des discours sur le béton, son calme, sa sérénité et les grands ensembles.

C'est fini mais ça reviendra peut-être. Nous avons eu dernièrement, au téléphone et en face àf ace, moi ainsi que nos parentes, de longs monologues de Jil sur les parcs. Maintenant, elle se comporte comme si nous avions critiqué l'existence des parcs en ville et nous prouve avec une passion vindicative que le parc en ville, c'est bien pour les enfants. Elle a conclu le monologue d'hier soir en disant :
- Ah, moi, les parcs en ville, s'il y en a qui sont contre, c'est des cons !
Et en nous regardant, comme pour nous défier de la contredire.
Ce n'est pas de changer d'avis qui pose problème, c'est de le faire avec autant d'agressivité. Nous nen l'avons pas contredite. Il y a six ans, je lui aurais lancé qu'elle avait toujours dit le contraire, et qu'avant, elle nous engueulait pour nous convaincre que c'était nul, que les arbres créaient de l'humidité et déclenchaient de l'allergie (en l'occurrence, son chat était allergique aux arbres, selon elle). Là, j'avoue que je suis restée coite, et on a juste profité pour prendre congé.

Jusqu'à la prochaine fois. C'est-à-dire, la prochaine invitation (d'une parente), sur le mode, "Ecoute, elle ne voit jamais personne, ça lui fait plaisir" - et en effet elle ne voit jamais personne et elle doit sûrement être contente de passer un peu de temps avec des gens qui l'écoutent.... Car toutes les rencontres qu'elle fait depuis son déménagement sont des échecs. Elle rencontre des mamans, sympathise, leur parle... et elles la fuient. Elle est dégoûté des gens qui ont l'air de la prendre pour une conne et a affirmé aussi : "je m'en fous, je ne sais pas ce que je leur ai fait, mais s'ils ne m'aiment pas, tant pis, j'ai l'habitude d'agacer".

Ça serait triste si ça n'était pas un tel supplice de passer trois heures avec elle.

mercredi 3 novembre 2010

Ça va, ça vient, comme les vagues... J'y pense, et puis j'oublie....

Je me demande quand on comprendra que les gens qui côtoient des personnes psychologiquement instables souffrent profondément. L'autre envoie des messages déstabilisants et contradictoires, et y faire face avec tranquillité est difficile. C'est encore plus difficile quand l'autre, instable, vous voue une jalousie féroce. On ne détend quand tout va bien, on respire, on profite .... et on ne voit pas arriver le coup suivant, qui vous prend au dépourvu.

Il faudrait pouvoir couper les ponts, mais on ne coupe pas les ponts avec l'intérieur de soi. Même si on ne voit jamais l'autre, celui qui va mal, il reste là, en vous, enregistré. On devrait nous payer des séances gratuites chez un psy pour nous débarrasser de ce mal qu'on subit.

samedi 30 octobre 2010

vendredi 29 octobre 2010

Très intéressant.

Vas-y Rama !

L'homme africain est entré le premier dans l'histoire !

Soupe de poisson ?

Du coup, après avoir lu ça, je me rappelle de ce petit restaurant.

Au bord de la plage, en fait, légèrement en surplomb par rapport à elle. Un sol de bois, un toit de bois, un vrai rêve...

Et une soupe de poisson....

samedi 23 octobre 2010

Une photo d'elle

De face, souriante. Plus que souriante, presque hilare. Son visage rond est saisi dans un rire qui montre ses dents et n'offre aucun sous entendu : elle rit, entièrement, sans arrière pensées, sans doute sur l'avenir.
On pourrait trovuer positif ce sourire, dans sa franchise et son insouciance, mais, je ne sais comment, il fait peur par son inconscience. C'est un sourire, non pas de consicence, mais d'inconscience : le temps s'arrète, elle se fige, comme lorsqu'elle était enfant et qu'il fallait poser pour un parent ou une parente qui voulait faire une photo : c'est précisément ce regard qu'elle a, le regard vide et heureux de l'enfance.

Sous le visage figé dans ce sourire vide, le corps : larges épaules rondes, buste fort, un top bras nus dont les bretelles évoquent deux piliers de ponts inversés ; une coupe impériale qui permet de masquer le ventre poussé en avant : elle n'est pas enceinte, mais pourrait l'être, et s'avachit debout, les bras totalement balants, sans esquisser le moindre geste pour accueillir, servir ; elle n'est pas figée entre deux mouvements, accueillir ses invités et servir le gâteau, elle est juste plantée là, comme lorsqu'elle dort, et ne pense probablement à rien qu'à la satisfaction d'être mère, de recevoir en temps que mère et épouse, ce qui lui a brusquement donné un statut ( de chômeuse célibataire dépressive à épouse et mère, il y a un univers).

On dirait une buche : sous le buste, les jambes sont deux poteaux qui eux non plus ne bougent pas, n'avancent dans aucune direction : une pierre, un tas de chair posé là, heureux de son statut social.

vendredi 15 octobre 2010

Imaginons, tiens.

Son appartement. Un vrac étouffant. Les fenêtres fermées, et pas toujorus accessibles, étrange que devant, soient placés des chaises, des sacs de courses, des valises, objets qui devraient être ailleurs, mais se retrouvent là, et gênent l'accès, visuel, à l'extérieur.

La table est encombré de mille objets. Téléphone, papiers, lettres, théière, torchon, chemise cartonnée, fer à repasser, stylos, deux assiettes sales, trois tasses, un biberon, télécommande, CD.

Je suis loin. Je fais les courses. Au supermarché. J'y vais toujours tôt. A 8h30, non seulement il n'y a pas grand monde, mais elle dort encore. Tandis que j'arpente les rayons, je sais qu'elle dort. Son bébé pleure peut-être, il l'appelle, réveillé de puis un moment, mais elle ne répond pas.

Elle dort de cet étrange sommeil qu'elle a toujours eu ou voulu avoir. A midi, la mère ouvrait les rideaux, pour tenter de la réveiller, elle ne bougeait pas plus qu'une souche. A midi ou plus tard. Quand je passais chez elle, je jetais un coup d'oeil, curieuse, dans la chambre. Ado, jeune fille, jeune femme, quand elle avait décicé de dormir elle dormait, sans plus bouger qu'un tronc mort.
Une sensation étrange, un manque, je crois, de relachement musculaire, m'a toujours donné à penser qu'elle s'efforçait avant tout de ne pas bouger, de rester immobile. Quand elle dormait la nuit, elle avait un visage plus relaché, les lèvres entrouvertes parfois. Quand, à la suite de la mère, j'entrais, je lui voyais un visage paisible mais figé.

Impossible de croire qu'elle dormait : elle voulait dormir, elle voulait demeurer dans ce cocon de sommeil. Incroyable, elle l'a fait. Elle ne s'est pas éveillée à 20 ans, ni à 24 ans. Pas d'études, pas d'amis, pas d'envie pour la tirer hors du lit. Il semble qu'elle ait eu ensuite de longues périodes où des obligations professionnelles l'ont obligé à sortir, mais cela n'a pas tardé à lui peser, alors, harcèlement, inspecteur du travail, elle s'est fait licencier et a décider de devenir une mère. Avant de trouver le père, elle a mis un peu de temps. Juste après la naissance, elle dormait moins. Mais depuis 6 mois, elle dort à nouveau plus tard le matin, tandis que l'enfant pleurniche et chantonne dans son lit.

Je songe à cela quand je fais mes courses, vite, de retour de l'école, avant d'aller travailler.

dimanche 10 octobre 2010

Comment me délivrer de cette obsession dévorante ? Il me semble avoir déja progressé, ce qui n'est pas mal. Mais il faut mieux faire.

Si je m'écoute, si je me regarde moi même, que vois, éternellement, avec colère ? Une petite fille fachée qui tape du pied et ronchonne. Même si mes plaintes sont légitimes, je suis prisonnière.

Comment puis-je être la petite fille en colère et l'adulte qui la regarde ? Comment m'arracher, car il s'agit de s'arracher, avec violence, avec douleur, de cette sphère d'amertume qui, pour légitime ou naturelle qu'elle soit, dévore, acide pervers, mon être ?

mardi 28 septembre 2010

Les variations de mon humeur intérieure, cela fait très longtemps que je me demande comment les expliquer. Il y a tout de même quelque chose d'étrange. Par exemple, en ce moment, ça va, mais tout jsute : je me suis déjà senti mieux. Mais cependant, ça ne m'empêche pas d'être active. Donc, mon état se maintient, parce que je suis au fond contente de moi.

Mais pourquoi ?

samedi 25 septembre 2010

Etats d'âmes

Ma mère appelait cela des "états d'ames", avec mépris. Mais je suis bien obligée de m'en constater esclave ! Comment ça va, sur LE fameux sujet ? Mieux, car Jil me parait moins inquiétante, moins meaçante envers moi. En me rapprochant, je la vois à taille humaine, ridicule et prisonnière de ses angoisses, elle aussi. Je sais que je lui échapperai, elle ne me verra pas. J'avais l'impression (ridicule et curieusement infantile) qu'elle saurait tout ce que je pense (pensée magique ?) - mais en la voyant telle qu'ellee st, je constate ses limitations. Elle ne peut rien savoir, sauf si je lui dis. Je me présente comme totalement inintéressante, sans le lui dire : ma vie c'est courses, vaisselle, ménage. A la limite j'en rajoute. Si avec ça, elle ne me fuit pas comme la peste... et comment peut-elle savoir qu'en plus de toutes ces fascinantes activités, c'est promenades, sorties, expo et ciné (et en plus, elle n'aimerait que le ciné, donc...).



A la rigueur, dans deux ou trois mois, je lui annoncerai avec ravissement que je me suis payé une expo bien ennuyeuse (à ses yeux). Ça enfoncera le clou.

mercredi 22 septembre 2010

Comment croire le monde autour de nous ? je veux dire, il ne s'agit que d'objets, je sais, mais tout de même, c'est important de croire en la bonne foi de ceux qui fabriquent - et pourtant on sait qu'ils nous arnaquent.

J'ai lu ça là.

vendredi 17 septembre 2010

L'afrique créancier du monde développé !!!!!!

Les économies africaines apportent plus de ressources à l’économie mondiale qu’elles n’en reçoivent au titre de l’aide internationale. C’est la conclusion explosive d’un rapport que vient de publier le « think tank » américain, Global Financial Integrity.

Lire tout, c'est dingue.

mercredi 8 septembre 2010

30 pas

Alors ça, le coût des 30 pas sur BNWZ, j'adore !!!!

Il s'agit de Nadir Dendoune, qui s'est acharné à escalader l'Everest alors que les conditions étaient très dures. Or, dans les moments de découragements, ce que nous explique cette blogueuse, c'est qu'il s'est acharné à faire 30 pas, il s'est concentré là dessus, c'est tout. Pas sur l'Everest. Et c'est ainsi qu'il a réussi. Je trouve ça génial.

Je l'ai expérimenté. Chaque fois que j'ai réussi à détourner mon esprit des stress et à me concentrer sur un très simple objectif, ça marche et en plus ça me déstresse. Mais ça n'est pas facile à faire.

N'empêche que je note.

mardi 7 septembre 2010

lundi 6 septembre 2010

Rancunière, ça oui. Indubitablement.

mais je me trouve des circonstances atténuantes.

Cécile, on se connaît depuis des années. Ma souffrance (je trouve que ça fait pathos, mais allons-y) avec Jili et tout le contexte, je lui en ai assez rebattue les oreilles. Elle ne peut pas l'ignorer.
Donc, quand Cécile me la baille belle, et s'écrie avec hauteur que je suis en quelque sorte intolérante avec Jili parce que je lui dis "Tu ne peux être amie avec elle car elle ne peut être amie avec personne", je suis triste. De voir qu'on me prned pour une banale jalouse, alors que Jili, je la connais.

Alors, quand j'apprends que Jil et Cécile se sont brouillées, je me dis : AH, j'avais raison.

Quand j'apprends qu'elles se sont réconciliées, je me dis que Cécile veut rester amie avec Jil, par orgueil.

Quand j'apprends qu'elles se sont brouillées pour la deuxième fois, je me dis encore que j'avais raison.

Sauf que je connais l'orgueil de Cécile et le besoin d'écoute de Jil (qui n'a pas d'amies, donc Cécile lui est précieuse), et que je me dis : très probablement, elles vont se réconcilier dans quelques mois. Puis se brouiller, et ainsi de suite.

Cela me permet de prendre la mesure de l'amitié de Cécile. Une amitié qui me semble maintenant de peu de valeur. Mais je ressens une grande tristesse de l'avoir perdue, et/ou de réaliser que j'ai attaché de la valeur à ce qui n'en avait pas.

lundi 30 août 2010

Délices doux et acides parfois de la poésie.

dimanche 8 août 2010

Alors voilà où j'en suis - et la première à être surprise, au fond, c'est moi.


Au fond, je le voyais peu et n'avais pas vraiment de représentation d'elle, au fond, puisque nous communiquions peu. Depuis que nous communiquons, j'en sais un peu plus sur elle. Logique.

Quoique le résultat ne soit pas terrible, il n'est pas déplaisant : je la trouve peu intéressante. Je suis un peu surprise par ses lubies, ses enthousiasmes qui ne débouchent sur rien, un peu curieuse de savoir quel sera son nouveau coup de tête, mais dans l'ensemble je la trouve simplement ennuyeuse. Cela me convient : quand on trouve quelqu'un inintéressant, on ne se donne pas trop de mal pour en savoir plus sur la personne. Ce que je crois, c'est que peu à peu - il faut encore quelques mois - je vais me détacher d'elle.

L'idéal sera d'atteindre une situation qui fera que lorsqu'elle se mettra en colère contre moi, lorsque je sortirai de ma réserve et dirai quelque chose qui pourra la choquer (puisque actuellement je ne fais que oh et que ah), au lieu d'être blessée par sa colère (alors que je la sais logique) je la prendrai comme une fatalité et je n'en serai pas plus troublée que cela.


Je n'ai pas besoin que cela soit rapide. Je peux attendre plusieurs années, dans une ombre un peu molle, avant de provoquer, non pas une rupture, mais un éloignement. Une fois que nous nous serons éloignées, je réussirai à répondre par une politesse distante à toutes ses demandes.

dimanche 1 août 2010

je la comprends mieux. Non, ça n'est pas comprendre : je ne la comprends pas. mais elle sort de l'ombre, peu à peu, avec ses mots.... et je la vois.

jeudi 29 juillet 2010

Bon, à la vérité nous dialoguons.

Peu.

Doucement.

Sur la pointe des pieds.

Et ça va mieux.

mardi 20 juillet 2010

Célibataire pour deux semaines, cela permet de se reposer...

vendredi 16 juillet 2010

Moi aussi, je déteste qu'on nous rebatte les oreilles avec cette crise, et cette sorte d'impératif de croissance. Produire pour valoir plus. Une compétition dans laquelle nous sommes tous engagés, qui n'a pas de fin, mais on a l'impression qu'on perd tous - tous.

jeudi 15 juillet 2010

Avouons que j'ai le coeur lourd. C'est si stupide et pourtant. Je rêve de certains rapports avec les gens, je sais qu'ils sont impossibles et pourtant je ne peux pas faire un trait dessus si facilement.

S'agissant de Jili, je tente de ne pas y penser avec tristesse mais ce n'est pas facile. Je ne veux plus parler d'elle avec les autres. Je veux lui parler en direct, et cependant le moins possible.

mercredi 14 juillet 2010

Trouver ça et là des échos de mes pensées....

dimanche 11 juillet 2010

Je suis rassurée de n'être pas la seule à avoir parfois des problèmes de relation...

jeudi 1 juillet 2010

Non, en fait. J'ai juste eu deux trois échos différents mais c'est fini. Ça recommence idem, la même chanson toujours : il est méchant, je veux le quitter, et puis six jours après, tout va bien, c'est re l'amour. N'importe quoi.

mardi 29 juin 2010

Il se passe quelque chose de troublant : j'ai des échos sur elle par un tiers, et on dirait qu'elle n'est pas la même personne.

mercredi 23 juin 2010

Aie aie aie.

Nouvelle tempête dans le couple.

Jili est chez Natie, avec le petit Jules, qui doit suivre les errances de ses parents. Cet enfant passe son temps à changer de lieu... Il a déménagé à quatre mois et à 15, et ses parents se sont déjà séparés plusieurs fois pour se remettre ensemble.

Elle va ensuite aller une semaine chez une autre personne à la campagne.

Pfff.

jeudi 17 juin 2010

Bon, parlons un peu d'autre chose !

Je suis en train de lire un roman très chouette, un vieux roman, les chroniques de San Francisco. Pas si vieux, mais pas récent, quoi. J'aime. Beaucoup.

Le temps est pourri et sans que ça me mine le moral, j'en ai marre. Je trouve la grisaille de plus en plus dure à supporter psychologiquement.

En face des chez moi, les arbres plantés il y a 5 ans commencent vraiment à s'étoffer, qu lieu de petits arbres en devenir, ça commence à donner de l'ombre, des frondaisons un peu correctes... Ouf. Sinon, ça fait très sec.

J'ai eu des nouvelles d'une amie non pas perdue de vue mais qui a déménagé et c'est un peu plus compliqué de se tenir en relation. Elle devait commencer un nouveau job à l'étranger mais ça ne s'est pas fait. Elle a été très déçue. Moi aussi. Que la vie est dure parfois.

dimanche 13 juin 2010

Les satires de Juvénal, mazette ! Inattendu !
Je crois qu'il y a un progrès pour les points suivants : Je me suis un peu éloignée - mais pas encore assez - de Natie, la parente. En fait, j'écoute ce qu'elle dit sans trop commencer de moi même par critiquer Jili. Il faut dire aussi que Natie et Jili sont plus proches et que depuis trois mois Natie semble assez atterrée par le comportement de Jili : elle la voit et forcément, se rend compte de ce qui ne va pas. Jili se laisse aller et donc Natie voit plus ses erreurs qu'avant. Elle lui fait de petites confidences, de plus en plus nombreuses, l'appelle à la rescousse... Natie est donc amenée à approcher le quotidien de Jili. Si le mouvement s'accentue, Natie pourrait voir Jili peut-être tous les jours - ou tous les duex jours, et Jili se sent de plus en plus à l'aise... C'est donc Natie qui voit que Jili donne un peu n'importe quoi à manger à son fils, qui voit Jili se bloquer contre les infirmières qui lui font des remarques... Elle le voit, elle, ça n'est pas mes spéculations.. donc ça change aussi la façon dont Natie m'écoute.

Jili est gentille avec moi, ce qui est nouveau. Attention, nous sommes loin et je fais avec elle comme avec sa mère : je ne dis rien sur moi qui puisse occasionner des remarques. Méthode Sainte Nitouche. Je fais des gâteaux, je fais du ménage, j'ai des fins de mois difficiles et j'aime mes enfants et mon mari. Difficile de trouver une faille. Si, par exemple, je travaillais ebaucoup, je pourrais m'entendre dire que je ne m'occupe pas de mes enfants : mais je travaille très peu. Si je parlais de restaurants et de sorties, on pourrait me faire remarquer que "j'ai les moyens". Mais je parle de promenades dans le parc, d'amis qui viennent jouer à la maison avec les enfants et de musées gratuits. Et de bibliothèque. Et les courses qui font mal au dos. mais heureusement, parfois mon gentil mari m'aide.

Je crois que bientôt, je lui enverrai des recettes par mail.

Bref, avec tout ça, nos rapports sont convenables et je crois que je peux continuer dans cette voie pendant un bout de temps.

Reste une interrogation : se dit-elle !"c'est chouette d'avoird es rapports cools avec elle" ou "pour l'instant ça va mais elle ne perd rien pour attendre". Je ne parviens pas à savoir si elle est authentiquement contente de nos rapports, tout en étant plus préoccuope par sa vie, ce qui serait idéal, ou si elle se tait car je suis si Sainte Nitouche, mais qu'elle n'attend qu'une occasion pour me cracher à la figure. Je l'ai si longtemps connue hostile et agressive, que je dois me tater pour croire que c'est fini.

Ça peut être fini car je suis loin de ses circuits de vie, elle n'a pas de raison (sauf si je raconte mai vie en détail) d'être ajlouse. Sa vie c'est son mari, et elle le harcèle et le bouffe comme elle lef aisait avec moi avant.

Ça peut ne pas être fini : mais elle se tient à carreau car si elle était trop négative avec moi elle sait que Natie réagirait et désapprouverait. Donc, elle est "politiquement!" (comme moi) contrainte à la neutralité.

Je crois que c'est ça, enf ait.

mais de toute façon, quand Natie aura disparu, je pourrai m'éloigner. Il suffit de ne pas être trop précise... Trop précise dans les adresses, les numéros de tél... Du reste, elle ne se soucie pas de ça. Bon, elle a mon tel.. mais je pourrais en changer.

je dois aller jusqu'au bout de cette attitude et voir ce que ça m'apporte, comment ça se passe.

jeudi 10 juin 2010

Voilà mon dilemme - il faudrait que je me relise pour voir si j'évolue ou pas.


Je SAIS qu'elle est capable de jouer des rôles sans se soucier de leur donner corps. Elle a fait semblant de faire des études et puis elle n'en faisait pas. Nos parents jouaient le jeu, la mère par entêtement, et je crois aussi qu'au fond elle se disait que cette façon d'étudier était peut-être une façon d'étudier aprmi d'autres, le père par aveuglement. Cependant, Jili n'étudiait rien et séchait les cours. Au final, elle n'a pas eu de diplomes. Depuis, plus personne ne parle de ses études. On ne dit pas qu'elle en a fait ou pas : le sujet n'est pas abordé.

L'intérêt du mensonge était d'avoir l'air de faire quelque chose, de remplir du vide, de se donner une posture sociale.

Bon. Maintenant, elle joue le rôle de la mère. Je pense qu'elle ne va pas assumer, et qu'elle va adopter les formes extérieures de la maternité, sans jouer vraiment le jeu. Déjà, j'ai appris qu'elle laissait son fils au lit tard le matin, pour ne pas se lever. Elle ne lui fait pas faire de sieste. Elle le nourrit n'importe comment. Elle cherche à le mettre à la crèche le plus sovuent possible. je ne pense pas qu'elle soit méchante avec lui, plutôt expéditive et insouciante.

Jusqu'à quel point cela peut-il être nocif ? Evidemment, c'est dur de le savoir. Son fils est tranquille, calme, gentil.

Je pense, avec l'éclairage du passé, qu'elle sera nocive pour lui. On ne peut pas faire semblant de s'occuper d'un enfant. Même si on répète sur tous les tons qu'on aime son enfant, ce ne sont que des mots. Il faut assumer avec des gestes, des actes. Elle ne les fera pas. je n'ai que mon "intime conviction" comme élément.

Si j'ajoute l'isolement dans lequel elle vit (pas d'amis) et sa pauvreté intellectuelle (pas de jeu, pas d'activité), je fais un aprallèle sinistre avec notre vie à nous, nulle et pauvre. Pour nous, au moins, nous avions à peu près des revenus et pas de parents en conflits. Mais là, c'est comme si elle allait avoir la même attitude que les aprents avec lui, et en plus des conflits entre parents.

Une mère qui va dire à son fils qu'elle l'aime, qu'elle l'aime, mais sans agir pour le prouver. Pas de distraction, pas d'amis, une vie vide. Du d´sintérêt pour son enfant. Quand il va s'opposer, je suis sûre qu'elle va lui en vouloir (comme sa mère le faisait), l'interpréter comme un rejet d'elle-même, et elle va donc le rejeter.

Donc, de même qu'elle a joué le rôle de l'étudiante sans l'être, elle va jouer le rôle de la mère sans l'être. Ça ne sera pas bon pour son enfant. Elle ne lui donnera pas de vrai amour, juste des mots, et pas d'attentions.

Et je trouve ça odieux, car ce sera comme ce que j'ai vécu, en pire. Je suppose que ça, ça s'appelle une projection. Mais je la connais et je suis sûre de ce que je dis.

mais je n'ai aucune preuve. En plus, tant qu'on ne bat pas son enfant, on ne peut rien vous reprocher.


Shit.

Objectif : apprendre à me détacher de tout ça. parfois, ça marche.

vendredi 4 juin 2010

D'une certaine façon ça recommence, j'ai eu des nouvelles qui m'inquiètent.

Je me sens plus libre, plus tranquille, mais j'y pense tout de même.

L'autre jour, j'ai eu un choc : je me suis vue, tout d'un coup, m'énervant contre elle et soudain la giflant. J'ai compris que mon agressivité envers elle n'est pas morte du tout. Ça me décourage.

lundi 17 mai 2010

Liens

Note : Sur Bloguer ou ne pas bloguer, Olivier propose une revue de liens intéressante. On découvre des trucs inattendus et on ne sait jamais quoi.

mercredi 12 mai 2010

Communion

Mai, c'est le mois des communions et des réunions familiales....

Et dans le tas, il y a ceux qu'on aime voir et ceux qu'on n'aime pas voir...

vendredi 7 mai 2010

Petit à petit

Les choses se mettent en place dans ma vie. En place dans le sens que je veux.

Petite analyse : on n'est pas toujours maître de l'impression qu'on fait aux autres. Non. Eh bien, j'essaie d'en devenir maître, relativement à certains autres.

Par moment il me semble que c'est un esclavage - ou de l'hypocrisie. Mais c'est juste que je veux rester en contact avec certaines personnes, sans subir leurs remarques ou leur jalousie. certes, je pourrais les laisser tomber. Mais je veux d'abord tenter des rapports harmonieux avec eux, pour le bien commun. Si vraiment ça ne marche pas, on verra.

Du reste, ce sont des gens que je vois très peu. Il suffit donc enf ait, les voyant peu, de ne pas faire l'erreur de trop bavarder et raconter ma vie dans les longues périodes où on ne se voit pas (par mail par ex).

C'est surtout cela que je m'impose : une discrétion obligatoire, à moi, si bavarde.

mardi 4 mai 2010

zahia

Eh bien je trouve ce post très drôle, et très vrai. Qu'a-t-elle fait, cette fille, de si fou, à part avoir un corps que l'on a envie de placarder dans les kiosques à journaux ?

A art ça, je HAIS le temps qu'il fait : un soleil, juste pour faire envie, et par dessus, un bise glacée qui te gèle jusqu'aux os et te pétrifie les doigts... Affreux.

Ça va mieux.

dimanche 2 mai 2010

samedi 1 mai 2010

Poème

Le vent avait chassé la pluie aux larges gouttes,
Le soleil s'étalait, radieux, dans les airs,
Et les bois, secouant la fraîcheur de leurs voûtes,
Semblaient, par les vallons, plus touffus et plus verts !

Je montai jusqu'au temple accroché sur l'abîme ;
Un bonze m'accueillit, un bonze aux yeux baissés.
Là, dans les profondeurs de la raison sublime,
J'ai rompu le lien de mes désirs passés.

Nos deux voix se taisaient, à tout rendre inhabiles ;
J'écoutais les oiseaux fuir dans l'immensité ;
Je regardais les fleurs, comme nous immobiles,
Et mon coeur comprenait la grande vérité !

Ouf

Une très belle journée, aujourd'hui. Moral et dynamisme. Pas mal !
Non, pas l'oublier, c'est impossible hélas...
Mais ça se tasse doucement.

dimanche 25 avril 2010

De mieux en mieux, la banalisation de la chose me fait l'oublier.

dimanche 21 février 2010

Il y a un mieux, j'y pense moins, car les rapports rares mais réels que nous avons me plongent en fait dans une réalité ennuyeuse.

Sa réalité est ennuyeuse : une foule de petits problèmes dans lesquels elle se noie, dont elle parle, à propos desquels elle radote comme une vieille.

C'est donc ennuyeux.

Tant mieux.

dimanche 17 janvier 2010

Prisonnière de mes pensées et idées je dois sortir et m'extirper de ce carcan.

mardi 12 janvier 2010

Comme j'ai compris qu'elle ne s'envisageait qu'au sein d'un système, je dois sortir du système. Le système la tient, la porte. Et il nous coince toutes les deux. Chacune dans son rôle.

Comment sortir du rôle ?
Il faudra (après cette période d'entente) que je lui dise un jour le fond de ma pensée. Qu'elle rate tout, et que c'est bien normal vu qu'elle n'a jamais fait d'efforts. Qu'elle paie aujourd'hui son refus de faire les choses d'hier. Aux psy, elle peut parler, peut-être, de problèmes anciens, mais déjà iol y a longtemps elle falsifiait la vérité pour se fabriquer des excuses : alors oui, le problème est ancien, mais il vient d'elle. Pas uniquement, c'est sûr, mais elle l'entretient.

Exemple : elle a déjà affirmé à deux reprises vouloir travailler. je suis curieuse de voir ça : pas de diplômes, pas de formations, elle peut être caissière ou standardiste, pourquoi pas, mais elle se considère comme une "dame" et veut gagner beaucoup d'argent. Comment elle concilie cette vision d'elle même avec son refus de faire des études, je ne sais pas. Par ailleurs, elle n'a pas travaillé depuis 8 ans, en comptant trois ans d'arrêts maladies alternés avec des périodes de chômages. Elle a toujours, dès l'école, eu des problèmes relationnels qui rendaient son emploi intenable, d'où les arrêts maladies. Mais avant, je suivais ça de loin. Je crois qu'elle ignore ce que je sais. Si elle recommence à travailler, j'ai hâte de savoir comment elle va raconter ses problèmes avec ses collègues.

Actuellement, par exemple, elle a du mal à donner à manger à l'enfant. Il dit non, et ça la panique. Elle s'en fait un monde, et elle ne sait comment le contraindre. Surtout en douceur. Elle ne comprend pas que nombre d'enfants sont difficiles à faire manger, et qu'il faut être patient, insistant, faire les choses progressivement. Le problème, réel, mais pas si grave, devient donc dramatique pour elle puisqu'elle pense qu'en étant gentille et douce avec son enfant, il obéira.