lundi 6 septembre 2010

Rancunière, ça oui. Indubitablement.

mais je me trouve des circonstances atténuantes.

Cécile, on se connaît depuis des années. Ma souffrance (je trouve que ça fait pathos, mais allons-y) avec Jili et tout le contexte, je lui en ai assez rebattue les oreilles. Elle ne peut pas l'ignorer.
Donc, quand Cécile me la baille belle, et s'écrie avec hauteur que je suis en quelque sorte intolérante avec Jili parce que je lui dis "Tu ne peux être amie avec elle car elle ne peut être amie avec personne", je suis triste. De voir qu'on me prned pour une banale jalouse, alors que Jili, je la connais.

Alors, quand j'apprends que Jil et Cécile se sont brouillées, je me dis : AH, j'avais raison.

Quand j'apprends qu'elles se sont réconciliées, je me dis que Cécile veut rester amie avec Jil, par orgueil.

Quand j'apprends qu'elles se sont brouillées pour la deuxième fois, je me dis encore que j'avais raison.

Sauf que je connais l'orgueil de Cécile et le besoin d'écoute de Jil (qui n'a pas d'amies, donc Cécile lui est précieuse), et que je me dis : très probablement, elles vont se réconcilier dans quelques mois. Puis se brouiller, et ainsi de suite.

Cela me permet de prendre la mesure de l'amitié de Cécile. Une amitié qui me semble maintenant de peu de valeur. Mais je ressens une grande tristesse de l'avoir perdue, et/ou de réaliser que j'ai attaché de la valeur à ce qui n'en avait pas.

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