mardi 29 décembre 2009

Anecdote amusante : Jil veut des photos anciennes, de son enfance.

Elle m'en a parlé il ya un an. J'en ai, des photos. Quand elle l'a su, elle a été choquée. Comment, m'a-t-elle demandé, se faisait-il que j'en ai et pas elle ?

Réponse : je les ai demandées.

Elle en est resté comme deux ronds de flanc. A insisté : mais pourquoi elle ne m'en a pas donné, à moi? a-t-elle dit.

Ma réponse : si tu ne les as pas demandé, elle n'a pas pensé que tu en voulais. Si moi, je ne les avais pas demandé, je n'en aurais pas.

Elle a été surprise. Je sais qu'elle s'est senti encore victime d'une injustice, mais il était difficile de le soutenir, vu que j'avais demandé les photos (manifestant ainsi un intérêt pour la chose) et pas elle.

Elle veut aussi pas mal de trucs anciens. Je vais lui en donner. Je veux me débarrasser.

samedi 12 décembre 2009

Pensées

Au fond, je me morfonds dans des pensées plutôt négatives et ça n'est pas très gai.

Mes rapports avec Jil, plus fréquents et courtois, m'ennuient. Je continue à cause de notre entourage. Ou du moins c'est ce qu'il me semble : mais c'est aussi la curiosité qui me fait continuer.

J'en viens à souhaiter la disparition de cet entourage, pour pouvoir abandonner Jil. Mais même alors, le ferai-je ?

J'ai écrit abandonner Jil, alors que c'est elle qui a rompu il y a longtemps, et elle qui a repris il y a un an. Cela dit bien ce que cela veut dire.

mardi 8 décembre 2009

* souvenirs * Trop de mémoire * Cirque du soleil * Un rêve. * Confiance * Importance des couleurs *

lamartine
Bébé
Jean-François Copé: Martine Aubry ne comprend rien à l'identité
Divers
Aimer son boulot
” Vous les femmes ” est une nouvelle série humoristique et originale diffusée sur TEVA depuis le 13 mars (samedi soir 20h25). Les deux comédiennes, Judith Siboni et Olivia Côte, incarnent des femmes excentriques aux réactions inattendues, absurdes dans des situations banales.

Suite.

jeudi 26 novembre 2009

Céline

Céline est cette amie avec qui j'ai eu des mots à propos de Jil.

Jil a eu ensuite une grand conflit avec la fille de Céline.

Elles étaient amies malgré la différence d'âge, mais se sont brouillées.

Jil, furieuse, n'a plus voulu revoir Céline.

J'étais fort satisfaite de les savoir "séparées". Céline sait ce que je pense de Jil, et je crains qu'elle ne le lui dise, si elles sont très proches.

Mais j'ai appris qu'elles se sont revues. Est-ce passager, ou cela durera-t-il ? Je l'ignore.

Je connais la faiblesse de Céline pour les gens à problèmes. Elle aime aider, elle aime se sentir bienveillante et indispensable. Du coup, il est logique qu'elle recontacte Jil et non pas moi.

Et pourtant, j'aimais beaucoup parler avec elle, elle me disait toutes sortes de choses, avec elsquelles je n'étais pas forcément d'accord, mais qui me faisaient réfléchir. Je nous croyais amies, et nous nous connaissons depuis plus de 18 ans.

Mais elle se dirige vers Jil. Le mari de Céline m'a parlé à plusieurs reprises de la tendance, qu'il vit très mal, de Céline, à se diriger vers des étrangers, en délaissant sa propre famille. Elle ne voit pas que nous avons besoin d'elle, m'avait-il dit, avec une grande tristesse. Je comprends maintenant tout à fait son sentiment et sa tristesse.

lundi 23 novembre 2009

Un test sympa

Chaque personne peut être angoissé par une situation particulière, un lieu ou encore un événement spécial mais combien êtes-vous à redoutez le regard des autres?

A faire là.

mercredi 18 novembre 2009

Autres

Il faut tout de même aprler d'autre chose, non ? je vais évoquer les trucs cools que je lis sur le web. Un peu.

Voilà , il y a ça (le Post / Journal de Fanette) :

Depuis deux jours, allez savoir ce qui se passe, on nous bassine avec les vols dans les supermarchés.

C'est général, j'ai vu ça chez des amis à la télé, j'ai cru que c'était la télé. Mais non, c'était pas la télé, c'était la nouvelle thématique de la semaine, peut-être pour nous changer de la nouvelle bourde sarkozyenne (être ou ne pas être devant le Mur le 9 novembre 1989), et avant qu'éclate la polémique Marie NDiaye, qui nous fera le week end. Dans les actu google, dans les journaux, c'est le nouveau leitmotiv, les vols sont en recrudescence dans les supermarchés.

La suite, à lire.

samedi 14 novembre 2009

Pourquoi suis-je si négative, me dira-t-on ?

Voilà pourquoi.

J'explique. j'ai eu un ami, très difficile de caractère, après des problèmes dans le boulot, il a créé sa boîte. Il a des difficultés de gestion : il en a tout de suite eu dans sa boîte ; mais il avait eu des subventions ; il a tenu grâce à ses aprents ; puis il a eu du boulot quand même ; bref en jonglant il a tenu un an ; mais en fait, en suivant ses problèmes réels, et pas les fausses solutions qu'il apportait, il n'a jamais géré correctement l'affaire. Or, ça, j'aurais pu le dire avant : son échec était assuré des les premiers jours. Maintenant, il évoque cette période comme une sorte d'"âge d'or" mais c'est une vue de l'esprit. En découvert dès le deuxième mois, il n'a tenu qu'en colmatant, il n'a jamais rien géré ou construit.

Pour Jil c'est pareil ; depuis deux ans elle est en perpétuel mouvement ; elle a déménagé deux fois ; eu un enfant ; son ami a trouvé cinq fois du boulot ; elle peut encore déménager ; avoir un autre enfant ; il peut changer de travail ; mais ils devront arrêter de déménager, cesser d'avoir de nouveaux enfants et garder le boulot ; et alors, les problèmes arriveront.

Elle est toujours très heureuse dans une nouvelle situation (comme depuis toujours) puis très déçue par cette nouvelle situation au bout de trois ou quatre mois ; alors elle fait en sorte de modifier la situation ; elle attendait beaucoup du bébé ; elle a été dépassée ; elle l'a fait garder ; ça va mieux ; elle ne supportait plus son apprt ; elle a changé ; mais elle en a assez de nouveau : elle va déménager encore ; ensuite, attendre le bébé lui donnera encore l'impression qu'à un moment donné, elle atteindra le bonheur. Mais elle devra se contenter du nouvel apprt (encore qu'elle est capable de déménager encore) et je crois de deux bébés (quoique).

Voilà comment je vois les choses ; mais elle peut encore faire d'autres déménagements et d'autres enfants : elle a une dizaine d'années devant elle. Durant cette dizaine d'années, je dois établir de nouveaux et bons rapports avec elle ; quoique distants. Ensuite il me faudra construire des prétexte d'éloignement.


En même temps, il faut reconsidérer cette histoire d'éloignement.

En effet, il fut un temps où elle me semblait dangereuse par sa méchanceté. Si je réussis à annihiler ce danger, pourquoi ne pas rester en contact avec elle ?

En fait, je crains sa jalousie et son influence sur ma famille.

dimanche 8 novembre 2009

Jil fait de nombreux projets ; je devrais m'en réjouir sans arrières pensées : au lieu de cela j'ai pleins d'arrière pensées.

Il me semble que ces projets la portent, ce qui est une bonne chose car elle est très enthousiaste. Le temps qu'elle mette tout en place, elle sera probablement toujours enthousiaste ; mais je crains qu'au bout de plusieurs mois ça ne retombe.

Cela dit, cela va différer les "retombées". Surtout si, comme elle le répète, elle a un deuxième enfant : les nouveaux vont s'enchaîner ; elle sera très occupée ; mais je ne peux pas imaginer qu'elle ne tombe pas. Et je crains que la chute ne soit encore plus dure.

Mais dans l'immédiat il y a autre chose : tout cela repousse les mauvais moments (la période de "dépression") à dans au moins un an ou deux (il y aura sûrement des périodes plus basses, mais je me comprends : pas de "drames" comme elle sait si bien le faire, avant un an ou deux). Or, elle est très proche de moi en ce moment. Cela peut me permettre d'apprendre enfin toutes sortes de choses sur elle. Ainsi, elle cessera d'être un mystère ; ou du moins elle le sera moins.

En outre, je peux profiter de cette période faste pour lui donner sur moi des infos sous contrôle. Ainsi, elle sera influencée par ces infos. Comment dire ? Si je lui dis "tu sais, je me pose des tas de questions" sur un ton grave, elle est du genre à transformer ça en "elle n'est pas sûre d'elle" ou "elle a plein de problèmes en fait'. Mais si je mitraille, à mon propos, des mots comme "tonique", ravie, contente, déterminée à poursuivre, à réussir, à ne pas lâcher, les conclusions qu'elle en tirera seront forcément plus positives. C'est le moment ou jamais.

samedi 24 octobre 2009

Muriel Robin

Je trouve très touchant que Muriel Robin, après avoir eu des doutes ou des angoisses, ose enfin aprler d'elle et de son intimité.

Pour tous, il est difficile de se trouver.

mardi 20 octobre 2009

Bonnes nouvelles

Jil va bien. Je le savais, je le sentais, mais je lui ai aprlé et l'ai senti, aussi bien dans sa voix que dans son attitude.

J'ai même l'impression qu'elle n'a jamais été aussi bien : je vais le formuler différemment : je ne l'ai jamais vue aussi en forme, elle l'a peut-être été (plus en forme que cela) mais je ne l'ai pas vue et je ne lui ai pas parlé dans ces moments là (et je dis ça pour la bonne logiuque car je crois vraiment que ça va bien). Elle est dynamique, elle a acheté quelques vêtements, elle parle de ce qu'elle fait, tout va bien.

Je ne demande à nouveau si elle n'a pas atteint simplement la situation qu'elle voulait : mère, épouse ou quasi, elle peut se laisser porter, elle "est", sans avoir besoin d'agir. Avant il lui fallait travailler, supporter les gens, faire des tas de choses : là, elle n'a plus rien à faire, elle a de l'argent qui rentre, pas trop mais ça va, un psy la suit et l'aide, elle a le soutien de l'aide sociale, une place en garderie, elle est entourée.

C'est bien, et surtout, c'est bien pour le petit Louis. Mais cela va-t-il durer ? j'ai l'impression que oui. c'est intéressant car jusqu'à présent, on aurait dit que toute période faste devait être suivie d'une période d'effondrement. Je ne ressens pas cela (on va dire que c'est fou, mais mes intuitions sont souvent juste à son propos). Mais je me sens aussi plus proche d'elle, et la proximité entrave mon jugement, je le sais.

Selon le rythme qu'elle a suivi, elle a été plutôt mal jusqu'en juin-juillet ; elle dev rait retomber au printemps. Le fera-t-elle?

(Oui, je sais que je lui en veux toujours. Et je m'en veux de lui en vouloir.)

lundi 19 octobre 2009

L'incendie du Hilton

Non, je n'ai pas aimé. inutile, ennuyeux, pas humain. Déshumanisé.

dimanche 18 octobre 2009

Au fur et à mesure

... je vois quel portrait d'eux se compose : plutôt des pauvres gens, et pour l'instant ils ne se nuisent qu'à eux même.

Mais par le passé, j'ai beaucoup souffert de la méchanceté de Jil.

ça semble avoir disparu (cette méchanceté, cette agressivité).

Mais ce genre de chose peut-il disparaître?

Voilà ce que je crois : je maneuvre depuis un an pour sembler la plus innoffensive possible : pas de "réussite" matérielle, ni maternelle, ni rien. je me fais,d ans mes propos écrits et oraux, la plus neutre possible. J'évoque régulièrement des obligations ennuyeuses (lessives, repassage), des limitations fiancières (on fera ça le mois prochain) bien que ça ne soit pas dans mes habitudes : en fait, je me force.

Quand je ne le faisais pas, avant, dans le passé, il y a longtemps, dix ans, tous les menus problèmes du quotidien que je n'évoquais pas semblaient ne pas exister. Donc, si aucun menu problème n'existaient dans ma vie, ni problèmes majeurs, tout allait bien : une sorte d'horreu ou de dégoût m'interdisaient, lorsque Jil narrait ses soucis imaginaires, de "suivre" en disant "ah, moi aussi" et de lui raconter des problèmes de boulot ou de relation que j'avais. Il faut dire que je ne savais pas mentir, et que j'aurais tout raconté comme ça. Les fois où je le faisais, Jil me disait "et tu supportes ça ??? eh bien, dis donc, de moi tu ne supportes rien mais de cette femme dans ton boulot tu supportes ça" et sans vouloir comprendre qu'au boulot j'étais coincée, le débat virait à mon désavantage.

Aujourd'hui, si je devais évoquer un problème, je le ferais d'une façon très convenue, en me donnant une attitude que Jil pourrait comprendre, respecter et qui en même temps serait comme un exemple pour elle. C'est-à-dire que je mentirai.

Avant, dire la vérité me valait des disputes, donc je ne la disais pas du tout, ce qui masquait mes problèmes, et par contraste donnait l'impression que je n'avais aucun problème à surmonter alors que Jil n'avait que ça. Aujourd'hui, je mets soigneusement en avant toutes sortes de petites choses, si l'occasion se présentait je mettrais en avant des choses plus importantes, toutes pour construire de moi une certaine image.

Actuellement, c'est en cours. Et ça marche.

je suis donc innoffensive pour Jil. Elle ne peut pas se dire que "je fais tout bien", ou que "je n'ai aucun problème". Je suis neutre et inintéressante. Et je veux le rester.

Dans la réalité, suis-je aussi neutre ?

En fait je fais ou participe souvent à des tas de trucs ; pas des trucs si extraordinaires, mais c'est le principe : préparer une expo vente, apr ex. Une petite, hein. Si je raconte ce que j'aif ait, ça implique de parler, je ne sais pas, du mec qui loue la salle, de la campagne d'affichage, du maire, de l'école... des exposants à contacter, certains unpeu réputés... Si je faisais le récit d'une telle activité, je déchainais forcément la jalousie de Jil. Bon, je n'ai pas organisé d'expo vente depuis quatre ans, mais si je le refaisais, je ne lui en aprlerais pas, ou pas en détail. Je parlerais de coup de téléphone nombreux et de choses à porter : pas des trucs passionnants. Mais des trucs dont on parle en disant : "oh lala, tous ces coups de téléphone, pff! et comme c'était lourd de porter les chaises en plein soleil !". Au contraire, dire "au fait, j'ai eu un rendez vous avec le maire de Trifouillis les pies, il est super sympa et il m'a invité à déjeuner !" Ce genre de phrase suscite plus la jalousie de Jil.

Je dois réussir à "tenir" et développer cette méthode, mais c'est assez satisfaisant pour l'instant.

mercredi 14 octobre 2009

Jalousie

Un pincement au coeur. Car j'aimerai fort en être encore à cette période de ma vie.

J'ai eu cela, les soirées avec les copines. Je me réjouissais de les rejoindre. Nous nous promettions de bien nous amuser, et nous nous amusions, malgré de petits clash ou de petites déceptions...

Puis nous avons trouvé des copains, et nous avons été, avec eux, toutes fières d'être casées.

Sans savoir que nous sonnions le glas de notre insouciance.

Au début, l'amour c'est frais, et puis ça devient un carcan avec tant de bonnes raisons d'y céder (le confort, la routine et ses délices).

On est comme dans des pantoufles.

D'ailleurs les miennes sont ultra confortables.

mais de mon confort je regrette les années inconfortables d'insouciances... et sera incapable de les réitérer, puisque je n'ai même plus envie de sortir !

Mais je suis jalouse quand même.... :)

mardi 13 octobre 2009

Futilités

pas si futiles.

Soigner son apparence est une élégance par rapport aux autres.

lundi 12 octobre 2009

A découvrir encore

Envie de ...

(Inavouable).

Michel Polnareff. Qui me fait l'effet d'être un chanteur de (aie, ça fait mal) de, euh, vieux.
Je ressens ça.

samedi 10 octobre 2009

Delerm

Malgré des qualités d'évocations, j'ai trouvé Quelque chose en lui de Bartleby débile et surfait. Parisien. Bobo.

vendredi 9 octobre 2009

Agacée

Je ne devrais plus penser à ça.

Je m'en veux, je devrais être plus positive, comme il est difficile de contrôler ses sentiments...

ça, c'est drôle, au moins. Ou ça.

Remarquez, il y eut une époque où j'étais encore plus grise et malheureuse et où mes recours à Salvatore Adamo avaient quelque chose de pathétique... Sur ce blog, je suis obsessionnelle, mais dans ma vie, non.

Il y a un mieux ? Non ?

samedi 3 octobre 2009

Un blog que j'aime !

J'aime beaucoup ce blog.

je pense que c'est facile à comprendre pourquoi...
Ces posts :Dans la maison vide, ,Petite tentative, Pourquoi pas?, Remords , Essai me rappellent plein de choses....

Jili et Bob

Bob est le père de l'enfant de Jili, enfant que nous appellerons Louis.

Bob a un travail, plutôt bon. Dans ce travail, il a eu à aller en Allemagne, pour je ne sais quelle raison. Alors qu'il a déjà parlé, à plusieurs reprises, d'expatriation avec assurance, voire arrogance, il a refusé cette mission en Allemagne. Ses chefs lui ont dit que la prochaine fois, il n'aurait pas le droit de refuser.

Ce Bob, l'année dernière, quand il était nouveau, semblait correct. Mais avec le temps, on voit sa fragilité, ses mensonges, toutes sortes de choses qui permettent de comprendre ce qu'ilf ait avec Jili (quand une autre personne aurait du s'enfuir en courant). Il a eu d'autres postes à la suite desquels on lui a proposé un CDI : il a refusé ; n'a pas dit à Jili qu'il avait refusé au moment même du refus, mais plusieurs mois après ; il a eu un poste à l'étranger ; il semblait ou du moins disait le désirer ; il en a parlé avec beaucoup d'assurance avant, des phrases très "winneur" et puis au bout d'un mois, alors que la mission devait être d'un minimum de six mois et d'un maximul de 18, il est revenu, en démissionnant, mais il n'a dit que plus tard qu'il avait démissionné ; immédiatement après son retour, il a parlé en termes très négatifs du pays où la mission se déroulait : mais maintenant, un an après, il a changé d'avis et voit cette mission comme un bon moment, et regrette d'être parti.

Au final, il est frappant qu'actuellement, il a trouvé du travail, au moins cinq fois (surtout actuellement, c'est plutôt bien) en 15 mois ; mais dans quatre cas, il a voulu partir. Il n'a pas invoqué l'excès de travail, ou les difficultés de relations, mais des causes plus floues, il ne se sentait pas bien, il en avait marre, il ne supportait plus les gens. Actuellement, après une période très positive, il est déprimé depuis mi aout, ou fin aout. Je tremble qu'il ne décide à nouveau de quitter son emploi : il a femme et enfant.

En outre, dans plusieurs missions effectuées en free lance il n' pas payé les charges sociales, et dépensé tout l'argent, et il se trouve maintenant avec une dette de plus de 10000 euros.

Jili ne peut pas travailler, elle a toujours eu les pires problèmes dans ses relations au travail et la dernière fois ça s'est mal fini, elle a réussi à être licenciée, mais elle était en arrêt maladie pour dépression.

Donc, un femme qui ne peut travailler et un mari qui a du mal à garder ses postes (c'est lui qui part), c'est malheureux pour le bébé, au moins matériellement.

jeudi 1 octobre 2009

Pause

Il est vrai qu'en ce moment Jil va mieux. Les choses s'apaisent. Je le note, car cela me parait important. Elle était mal et assez négative, angoissée en Juin. EN juillet, plus apaisée, mais c'est surtout depuis aout que ça va. Jusque quand ? Novembre ?

Quand ça va mieux c'est comme un poids qui se soulève, ouf, plus de légèreté.

Cela me permet de m'interroger : après tout, je n'ai qu'à m'en moquer totalement !!! Pourquoi être préoccupée sempiternellement, pourquoi y revenir ?

Si je pouvais ne jamais y penser...

mardi 29 septembre 2009

Collègues de bureau

Un texte qui me rappelle bien d es souvenirs. Pas très agréables. J'avais une collègue un peu dans ce genre, mais en plus, elle essayait de te rpendre avec elle pour te faire dire du mal des gens et former une sorte de clan contre ceux qu'elle n'aimait pas.

lundi 28 septembre 2009

Regret vs échec

Dans un registre totalement différent, et cependant voisin, je suis en train de comprendre que des échecs valent mieux que des regrets.

Des regrets laissent vraiment de la frustration (et si, et si) ; les échecs, c'est juste pénible, mais au moins on sait à quoi s'en tenir.

Donc, je dois aller de l'avant.

vendredi 25 septembre 2009

Les autres, autour

je ne serai pas trop précise sur les autres, mais ce qui m'agace est qu'ils minimisent le problème. C'est comme ça que je vois les autres. Ils normalisent la chose. c'est moi qui semble un peu trop affolée ou négative.

C'est seulemùent quand il y a une crise que tout d'un coup la réalité leur revient et ils semblent tout triste.

Cela dit, je dois bien admettre que déplorer les choses (comme je le fais ) ne sert à rien. On ne peut pas dire que cela produise plus de résultats.

me faudrait-il donc aprticiper de cet enthousiasme un peu niais ? "Elle va mieux", se dit-on soudain, et tout le monde a l'air réjoui. Moi, je ne peux m'empêcher d'angoisser que ce mieux ne la fasse prendre trop de décision à la légère, ou qu'elle tombe d'encore plus haut. Si encore ils m'exhortaient à la patience, ils auraient raison, mais ils semble plutôt se dire : ça y est, ça va mieux, maintenant elle est sur les rails et ça va aller.

mais elle ne reste sur des rails que pour dérailler. On ne peut donc se réjouir..

mardi 22 septembre 2009

Deuil

Relation avec Jili.

Quand on a une relation avec quelqu'un, on espère un échange.

Avec Jili c'est différent. Je n'ai aucun espoir d'échange. C'est en quelque sorte une relation phatique, une relation pour dire "je suis là".

J'effectue des choses , j'écris, je me manifeste, non pas dans l'espoir d'une réaction ou d'un échange, mais pour montrer que je suis là.

Durant longtemps, comme ce type de relation est décourageant, j'ai cessé la relation : eh bien, nous n'avions pas de relations. Mais elle pouvait me le reprocher (et l'a fait) et je culpabilisais.

revenons au passé. Pour être claire. Du temps ancien où nous vivions ensemble. Il n'est jamais arrivé qu'elle me questionne sur moi, sur ce que j'avais fait aujourd'hui, sur les gens que j'avais vu, ou sur quoique ce soit. Je me souviens que déjà je lui posais des questions de convenance sur ce qu'elle avait fait, puisqu'elle ne répondait pas toujours. Quand elle ne répondait pas, j'étais toujours troublée : avait-elle entendu ou pas ? Est-ce qu'elle refusait der épondre ou est-ce qu'elle ne daignait pas le faire ? de temps en temps, quand j'insistais, elle me traitait de conne ou de débile.

Cela donnait des dialogue comme ça.

- ça va ?
- Mmm.
- Tu as été en cours ?
-....
- Il a plu sur le trajet ? (j'essayais de trouver des trucs à dire, car une conversation pas alimentée, c'est dur).
- Chais pas. Non.
- Ah, moi il a plu.
-....
Et finalement je repartais. (en cuisine, préparer le repas, tandis que Jili regardait la télé allongée par terre).

Cela a duré très longtemps, et finalement j'ai tout laissé tomber.

Depuis que nous nous écrivons, c'est en fait la même chose : j'envoie des lettres dans lesquelles je tente de poser toutes sortes de questions sur toutes sortes de sujets de façon à générer en elle l'envie de répondre. Au début, elle répondait un peu, mais maintenant, l'échange de lettre tourne au dialogue de sourds : à une lettre avec des questions sur l'enfant, son mari, son moral, elle me repond par une long plaidoyer en faveur de l'homéopathie, sans que je sache pour quelle maladie elle a consulté l'homéopathe, d'ailleurs, elle n'est même pas aussi p^récise que ça, elle ne parle aps d'elle, elle fait un cours sur l'homéopathie, copié coller de sites. Je réponds avec moults compliments sur l'homéopathie et sa santé, et elle me réécrit trois mois après en me parlant des troubles du langage. Je compatis, j'essaie de savoir qui a des troubles du langage, et dans sa lettre suivante, ni homéopathie ni trouble du langage : les couches lavables.

C'est un peu comme si elle recopiait des passages de journaux féminins.

J'exagère en disant qu'elle ne parle pas d'elle, elle m'en a un peu parlé tout de même... Mais en fait, chaque lettre est composé d'une analyse de son état intérieur, puis il y a une transition du genre "as-tu entendu aprler de ... ? Moi, je trouve ça génial (ou terrible) ! "et hop, l'homéopathie, les troubles du langages ou les couches lavables.

Donc, d'une certaine façon, je suis en deuil. En deuil d'une relation normale. Je garde le contact par principe (et aussi parce que je la sais seule, elle me l'a dit à plusieurs reprises, elle ne voit personne, ce que je ne trouve pas surprenant, mais triste tout de même). Mais j'ai toujours peur de tomber à côté, et quand elle aborde un sujet je fais bien attention, je me bats contre moi-même pour ne pas parler en étant moi-même et donner mon avis : il faut seulemnent relancer, comme dans les questions ouvertes des sondages : Ah bon? Qu'en penses-tu? Ah vraiment ? Car en fait, elle ne veut pas dialoguer, mais monologuer face à un auditeur.

dimanche 20 septembre 2009

Maxime...

Oh oui, comme c'est vrai ! Comme je l'écoutais il y a 10 ans !!

ça me donne envie de recommencer !

Un roman français

j'ai bien aimé. je ne saurais trop en dire... mais j'ai passé un bon moment.

samedi 19 septembre 2009

cécile et Jili

J'ai appris que cécile écrit à Jili.

Celle-ci me l'a dit. Elle en sait pas que je suis fachée après Cécile : elle pense que nous nous voyons moins, vu que nous habitons maintenant plus loin l'une de l'autre. Comme je lui demandais des nouvelles de Cécile, Jili m'a dit qu'elle devait répondre à un mail que Cécile lui a envoyé il y a 3 mois. Je lui ai dit que j'avais moi-même répondu à un mail que Cécile m'avait envoyé il y a deux mois.

Même si ma tristesse s'atténue, je n'en reviens pas que, alors que nous avons été amies depuis 20 ans, et qu'elle se contentait de connaître Jili, maintenant elle lui écrit comme à moi ; le problème entre elles ne l'a pas convaincu de l'infréquentabilité de Jili. Infréquentabilité de Jili n'est pas le mot. Le fait que la relation est très particulière. Ou alors, elle aime ce genre de relation ? En tout cas, je n'enr eviens pas. J'écris à Cécile avec régularité, tous les trois ou quatre moi,s et je n'ai pas toujours l'aumône d'une réponse ; mais elle écrit elle-même à Jili.

Bien que cela me fasse réfléchir à mes relations avec Cécile, cela me fait de la peine. Une amitié ainsi écroulée. Si seulement elle avait compris exactement ce que je disais : je disais qu'elle ferait une mère détestable (et je le pense toujours) car il lui est très difficile de sortir d'elle-même, et parce que son déséquilibre est profond. Jouer au petit jeu qui consiste à dire que si des parents sans problèmes ont des enfants à problèmes, alors des parents à problèmes peuvent avoir des enfants sans problèmes ne me fait pas rire. J'ai expérimenté dans ma vie, dans mon quotidien, la méchanceté, la mesquinerie de Jili. Elle en a fait preuve envers Cécile. Mais celle-ci n'en juge pas ainsi.

mardi 15 septembre 2009

Nouvel épisode

Ah ah, nouvel épisode !!!! Elles sont au magasin détaxé.

mercredi 2 septembre 2009

Cécile 2

j'ai dit que je m'en voulais de m'être fait piéger par Cécile.
Ce n'est pas si simple.

Il y a eu de longues années durant lesquelles je souffrais de Jili et de sa mère. j'avais besoin de parler, sans pouvoir me détacher d'elles, et je parlais à Cécile. Celle-ci m'écoutait.

Cette écoute me faisait du bien. Cependant, Cécile ne me disait jamais ce qu'il aurait fallu, quelque chose comme pars, vis ta vie, sois polie avec elles mais pars et ne demeure pas dans ce microcosme sclérosant. Si elle me l'avait dit, je ne l'aurais pas crue. Je me serais dit : mon amie me dit ce qu'il est facile de dire. Plus difficile, mais plus noble, est de demeurer dans ce groupe et d'y trouver ma place.

Aujourd'hui, je comprends que je n'avais pas ma place dans ce groupe familial. c'est tout. Ou bien une place en dehors, ou prèsde la porte. Je crois que c'est en train de se faire.

lundi 31 août 2009

Episode 1

Très bonne idée, cette histoire ! Aurèle concocte un petit roman qui risque d'être amusant.

dimanche 30 août 2009

Famille

Dans ma relation à ma famille, une nouvelle étape a été franchie. Et je n'en suis pas mécontente.

Lors que je raconte des évènements qui me sont arrivés, j'ai tendance à sélectionner les ratages, les maladresses, et à les raconter sur le mode humoristique, en ajoutant : quelle gourde je suis !

Or, je ne fais pas de même avec les évènements positifs. Je ne les mets pas autant en valeur.

Résultat : les personnes plus agées de ma famille y vont de leur petit conseil ou de leurs remarques : mais enfin ! s'écrient-elles. Voyons ! Et elles me donnent des conseils, dont je n'ai que faire, puisque, contrairement à ce que je raconte, je ne rate pas tout, loin de là.

Or, depuis les évènements du printemps dernier (je ne les ai pas relatés en détails), c'est fini. Ils m'agacent suffisamment pour que je ne leur dise plus trop les petites choses de ma vie. Je reste générale. Je ne collectionne plus mes petits FAIL pour les leur raconter.

Pourvu que cela dure.

L'un des trucs qui me gêne, c'est le parallèle constamment fait entre Jili et moi : mais comment peut-il en être autrement, si je raconte en détail tout ce que je rate, et si je masque mes succès ?


Il est vrai que je ne veux pas trop évoquer ceux-ci : si les gens de ma famille en font part incidemment à Jili, la jalousie de celle-ci va se déclencher, et tous les efforts que je fais pour renouer le dialogue avec elle, même au prix de mensonges (puisque je ne lui dis pas ce que je pense de ses agissements), seront réduits à néant.

samedi 29 août 2009

Cécile

Comme j'en veux à Cécile. Elle aussi a tenté d'aider Jili, et Jili a fini par se détourner d'elle. Je voudrais maintenant que Cécile comprenne que j'avais raison en lui disant qu'on ne pouvait se rapprocher de Jili. Qu'elle comprenne que moi, je suis et ai longtemps été son amie, et qu'elle aurait mieux fait de continuer de me fréquenter.

Même si cet épisode m'a permis de comrpendre que Cécile n'était pas une amie. Même si Jili m'a dit que Cécile la "dominait" et que cela me fait réfléchir sur les motivations cachées de Cécile : je m'en veux de m'être laissé piégée par cette amitié finalement fausse et imaginaire.

mercredi 26 août 2009

Impossible

Il me semble qu'il me devient impossible de communiquer. Je peux échanger des mots, mais je ne parviens pas à me faire comprendre.

samedi 22 août 2009

Hi hi

très amusée par ce post. Bon, mon titre n'est pas très original...

mais malgré ça j'imagine très bien comment on peut interpréter ce qui vous arrive de cette façon marrante.

Amélie Nothomb

Moi aussi, je suis facilement déçue par Amélie Nothomb, et en même temps attirée par une certaine fraîcheur, une certaine verve, dans ses textes.

Luciel

j'ai des rapports si particuliers avec Jili. j'aid écidé, là, d'être toujours positive et en même temps de me tenir à une distance de sécurité.

Luciel est plus investie dans Jili. Elle veut l'aider.

Je tiens cela pour impossible. Je suis donc totalement négative.

Mais Luciel ne peut prendre en compte cet avis : elle veut l'aider, et si cela s'avère impossible, elle se dira "j'ai essayé, je n'ai pas réussi". Elle n'aura pas besoin de travailler à éviter de souffrir des reproches que Jili lui fera.

Et moi, je ne peux comrpendre cela car c'est mon cas. Quand Jili me fait des reproches, je tente de me justifier. Du moins c'était le cas avant.

mardi 18 août 2009

Parfois le quotidien me pèse

Oui, et tant que je me demande si je vais avoir la force ?

De continuer.

Mais il faut.

j'ai lu des blogs de gens très tristes et je n'aime pas.

je veux me battre pour être gaie.

Je ne dois pas être piégée par ce lamentable passé.

Iran

Et après tout ça, Ahmedinejad va libérer Clotilde. Beaucoup de cinéma là dedans.

Compte check

Là, je n'ai pas le courage d'aller voir mon compte en banque. C'est un courage qui me fait souvent défaut.

Je ne suis pas si dépensière, au contraire, mais je suis toujours très peinée de voir comment l'argent disparaît. Surtout là, nous avons eu du monde et mon sens de l'économie (voire : ma radinerie) a du faire des efforts pour devenir un peu plus grandiose, un peu plus généreux. On ne peut pas toujours être rat. Pourtant, je sais très bien être économe facilement.

Et là j'ai d'autres personnes qui débarquent... pas chez nous direct, mais bon. Grrr.

Donc pas de courage.

lundi 17 août 2009

Bonne soirée ?

Plût au ciel que je sois comme ça, capable d'apprécier malgré tout des situations qui me dépassent.

Mais je ne le suis pas / Plus. Car je l'étais. je pouvais me forcer et supporter les choses et les gens. j'ai du trop le faire, ça m'est aujourd'hui impossible. Je suis tout de suite à bout, hors de moi, dès qu'une personne me déplait un tant soit peu.

Même mes amis de mon passé, j'ai de plus en plus de mal. Nous n'avons pas évolué pareil.

Bien que plus diplomate, au fond, je ressemble à Jili....

dimanche 16 août 2009

pas si facile

L'évolution, c'est la lassitude.

je suis celle qui dit tout le temps la même chose, et je me fatigue.

Mes aprentes vont je crois commencer à réaliser l'étendue des difficultés de Jili.

Pour l'instant, c'est un peu comme si elles ne voulaient pas voir. Ou peutêtre ne pouvaient. On n'imagine pas que les gens vont vivre des drames.

Jili est d'une famille bourgeoise, elle est propriétaire, même si elle met tout en oeuvre pour devenir SDF, on dirait.

Mais les parents (au sens large) ne le réalisent pas, qu'elle a ce terrible potentiel en elle.

Ce potentiel de destruction. Ils sont donc confiants, par rapport à ses choix.

Luciel, par ex, pense qu'elle sera tout de même raisonnable. Penser que Jili va être "tout de même raisonnable", c'est dément.

mais ça doit m'aider à me distancier d'eux. Si elle était un psychopathe, je me tiendrai à distance de personnes qui fréquenteraient ce psychopathe en se disant que bon, ça va aller, il n'est pas si méchant.

Prendre mes distances.


Et ne pas penser à Cécile, qui me dit : "pourquoi tant de soucis pour Jili? Elle a sa petite famille maintenant !!"

samedi 15 août 2009

petites choses.

Apprécier les petites choses.

je me dis ça après avoir fini quelque chose en lui de bartleby de Philippe Delerm.

les observer avec émerveillement et les apprécier.

Comme ce serait doux si j'y parvenais !

vendredi 14 août 2009

Quote

"Même avec une grosse bibliothèque, un imbécile sera toujours lourd et con."
- Fabrice Luchini

jeudi 13 août 2009

Si réel

très frappant. Une "tante" si réelle que je crois la connaître... (mais pas une tante à moi, non, en fait, la propriétaire d'une boutique de meubles près de chez moi... meubles anciens et de style, s'il vous plait !).

Un sentiment que je connais

Oh oui, et bien !

Un peu facile

Contre les soutifs transparents.

mercredi 29 juillet 2009

Libération ?

Avoir vu Jili me fait du bien c'est indubitable. Je me sens plus apaisée. Plus cool.

Du coup je m'ouvre sur ce blog à d'autres truc; Sur ce blog seulement car dans la vie je suis assez open minded à plein (trop) de trucs...


J'ai appris ce projet d'école pour les Indiens. Je trouve ça poétique..; Que va en dire le gouvernement ? J'ai fait une recherche google avec Jacob Wawatie, ça ne donne pas grand chose....

Lea Salonga

Une découverte !

mardi 28 juillet 2009

Fonseca

Merci, merci, je découvre Fonseca et c'est super !

le passé

Le passé ne meurt jamais. Que ce soit moi et Jili ou d'autres, comme ... On se le jette facilement à la figure...

Je ne reviens pas sur l'affaire concernée, mais est-ce que ce passé ne peut jamais se calmer ? Je le vis dans ma vie et je trouve horrible de s'entendre reprocher des choses si anciennes et sur lesquelles nous, nous avons si peu de prise.

Je veux dire nous, du présent.

lundi 27 juillet 2009

Mozinor

A force de lire des blogs, je découvre Mozinor.

H et M

Je rigole et je m'instruis en découvrant leur histoire....

Mango

Une robe mango super.

Pas mal, les fruits et légumes !!

Petits trucs pas mal pour consommer des fruits et légumes quand on n'a pas d'idées...

Iran

Eh oui...

La révolution est morte mais pas la contestation....

Lunettes de Paris Hilton

Extra ces lunettes !!!!

Vivement novembre !

J'ai hâte de découvrir le film de Tim Burton, sur Alice au pays des merveille. je trouve que l'univers esthétique et l'ambiance de Tim Burton se prêtent super bien à ce film...

Il sort en novembre, non ?

mercredi 22 juillet 2009

rencontre

Nous nous sommes vues.

ça s'est bien passé.

Il ya certes beaucoup à en dire, mais au lieu de fantasmer sur du faux, j'ai eu du réel sous les yeux.

Elle est comme je le craignais, mais centrée sur de nouveaux aspects de sa vie et d'une certaine façon, elle est mieux.

La situation est instable, ne serait-ce que financièrement, mais on sent le mieux et c'est vraiment bien.

Une parente en a appelée une autre et elle a pris conscience de certaines omissions d'infos de la part de Jili....

Il y a beaucoup à dire. Mais plus tard.

vendredi 3 juillet 2009

j'en parle trop

C'est clair. j'y pense trop.

Il faut arrêter.

Je dois la mettre dans un coin.

Ouiu faire un truc, chaque fois que j'y pense, je fais une croix rouge...et une verte si je n'y ai pas pensé...

et au bout de trois mois, je dois avoir des croix vertes...

mercredi 1 juillet 2009

Angoisse

A propos d'autre chose, je constate, avec découragement, qu'il est facile de se laisser submerger par l'angoisse, qui, dans une certaine mesure, déforme les choses et leur donne un autre aspect.

Avec Jili, c'est peut-être mon erreur.

lundi 29 juin 2009

Un nouveau message

de Jili.

Et j'en suis arrivée à me dire, avec surprise (et je dois attendre avant d'y croire) : est-ce que je pourrais réussir?

Est-ce qu'il me serait possible, par mon attitude, le vocabulaire et l'attitude d'écoute et de tolérance que je me force à employer pour optimiser la relation - est-ce qu'il me serait possible d'avoir enfin une relation convenable avec elle?

Fruit d'un effort permanent, mais plus satisfaisante ?

Comme j'en serai heureuse !

je dis ça car elle semble plus détendue et sympathique dans ce message.

A suivre.

Robert Fonseca !

Pas mal ,non? je ne connaissais pas.

Exercice physique

Rien à voir avec le sujet. Mais je trouve cette info très intéressante. Le fait que des entreprise, en faisant faire un peu de mouvements d'échauffements à leurs employés, diminuent les accidents du travail.
Ne faudrait-il pas généraliser la chose ? je ne blague pas : dans le cadre de la santé, de l'hugiène de vie, de fairefaire des écos à la Sécu... Non? J'en suis presque persuadée !!!

vendredi 19 juin 2009

Tristesse à évacuer

Cela vient aussi de mon boulot. Un stress à évacuer, en raison de sa nouveauté, de ce que je tatonne. Pourtant, ce nouveaut ravail est une promesse merveilleuse pour moi. Mais justement. Ce serait trop beau. Il s'agirait de sortir de ce marasme où je croupis. Et j'aime mon marasme. Non, je ne l'aimepas, mais j'y suis en sécurité. Le monde extérieur est dangereux...

Non, il ne l'est pas, bien sûr !! Mais j'ai ce sentiment de "non j'ai peur je ne veux pas y aller", d'autant plus humiliant qu'il me semble ainsi ne pas quitter l'enfance !

Et dans le même temps, sur le sujet qui m'obsède, nouvelle info, négative. Mais peut-être devrai-je dédramatiser.

Jili évoque souvent sa fatigue, sa difficulté à s'occuper de l'enfant. En fait, depuis que le père travaille et qu'elle doit tout faire (auparavant il faisait tout et elle l'aidait), elle ne s'en sort plus. Je sais que le sentiment maternel n'est pas une évidence chez toutes les femmes. Sauf que dans son cas à elle, je me demande quel sentiment elle a déjà éprouvé dans la vie, à part l'amour et le souci d'elle-même. Son égocentrisme est soumis à rude épreuve avec ce petit enfant qu'elle doit baigner, changer, nourir.

Les services sociaux lui ont fourni une aide à domicile, gratuite au début, et ensuite à prix intéressant ; et un système de nourrice pour mère en difficulté. mais c'est, bien entendu, insuffisant; Ce que disent ses paroles, c'est clair, même si elle ne le dit pas : elle voudrait mettre son bébé dans une gardeir du matin au soir. Ainsi, elle pourrait être mère (ce qui l'intéresse) et avoir du temps pour elle.

Ce serait idéal. ça lui permettrait de rester zen. Je la juge sévèrement, bien sûr, je suis choquée qu'une personne aussi égoiste qu'elle l'a toujours été, et aussi incapable de gérer sa vie (chômeuse,d épressive, un studio dans lequel elle ne fait jamais le ménage, et toutes ces activités qu'elle ne termine jamais, pas d'amis, pas de loisirs, pas de plaisirs, ni maintenant, ni auparavant) ait tout de même voulu avoir un enfant. Je sais ce qu'elle a pensé : parun coup de baguette magique, le bébé allait lui donner la force et elle ferait tout ce qu'il faut pour bien s'oocuper de lui. Après des échecs répétés et systématiques (N.B. : le genre de choses que, lorsque je le dis devant des gens, fait penser : "oh, mais comme elle est impitoyable avec elle!" - alors que c'est, hélas, et c'est tout le problème, la vérité, et c'est tout le problème car Jili échoue parce qu'elle ne s'aime pas et s'aime encore moins devant le spectacle de sa propre médiocrité - et c'est aussi pourquoi elle tente toujorus de me rabaisser car mes réussites, pourtant très modestes, paraissent énormes au vu de ses échecs), la maternité serait enfin la solution.

Mais finalement c'est trop fatigant. Il y a tant à faire. Elle dit qu'elle ne ressent rien devant le bébé, sauf l'en vie de dormir. Elle va voir des psy, mais elle arrête, là, car ça ne produit aucune amélioration. En même temps, elle est sous médicament.

La méchanceté systématique dont elle toujours fait preuve envers moi m'empêche d'avoir de la peine pour elle, mais pourtant je la ressens quand même, ce vide intérieure, cette vacance. Je sais ce qu'elle ressent. Elle l'a toujours ressenti. Elle meurt dévoré de ce vide, de cette absence de sentiment.

Mais si c'est triste pour elle, que dire de l'enfant? Mes parentes émerveillées me le décrivent adorable, mignon, calme, gazouillant. J'en suis malade. Tous ces gazouillis, tous ces sourires, toute cette rondeur douce de bébé pour rien, pour quelqu'un qui ne ressent rien. Et dont je suis la seule à savoir le néant, car quand j'en parle elles mettent cela sur le compte de notre vieil antagonisme.

J'ai peur que l'enfant ne soit englouti par son néant intérieur.

Dois-je dédramatiser? je le fais. Ne jugeons pas, ainsi vous ne serez pas jugés. Je me dis qu'après tout, même si elle ne ressent rien, elle a peut-être un amour minimum qui lui fait des gestes doux et des regards tendres, et que c'est suffisant? Sauf que, je me le dis, mais je n'y crois pas. l'ayant toujours vu fuir, poser ses obligations, je vois qu'elle commence à lâcher celle-ci. Jusqu'où ira-t-elle? Au minimum, il faut qu'elle tienne deux ans et demi, jusqu'à l'école maternelle.

mardi 16 juin 2009

Rechute

Pff, c'est grave, non?

Mélancolique. En fait ça vient aussi de mon boulot. J'ai fait mon truc, et mon chef m'a demandé de rectifier et ça a commencé : "je suis nulle".

Alors que non.

Je repense à ces années à végéter. Quand j'y pense,c 'est comme si j'avais été pliée en deux pour me faire toute petite.

Et pour quoi? On ne m'en a pas su gré.

Je suis capable de sourire tout le temps maintenant, et il me semble que quand je la verrai je sourirai aussi. Que tout me sera peut-être pas à 100 % égal mais rpesque. Que je serai dans une bulle, un autre monde mental, avec des gens qui me respectent.

Dans leur monde metnal, je suis à peine mieux qu'elle (d'ailleurs, voilà ce que je fais : écrire sur elle).

Elle m'entraine dans sa chute. Mais je ne dois pas céder. Le mal est en moi déjà.

Je dois me battre. relever la tête.

Si on veut que je dise que tout va bien, je le dirai. Qu'elle est à peine désaduilibrée, pas plus que nombre d'autres : je le dirai. je ferai taire ces années d'amertume et le souvenir de la méchanceté et je dirai que tout va bien. Mais j'observerai quand même l'enfant.

Elle commence déjà à annoncer qu'elle a du mal à s'en occuper. Elle a été "obligée" de demander à notre parente de s'en occuper en automne. Obligée : ce sont ses mots. Il était question de crèche, mais on ne sait pourquoi ça ne lui va pas. Obligée : ce n'est, comme d'habitude, pas de sa faute.

S'occuper du bébé la fatigue et elle ne se sent pas mieux en le regardant. Elle est juste contente de la voir grandir. On dirait qu'elle n'a aucun sentiment. il parait que cela arrive ; mais dans son cas à elle, je ne suis pas surprise. Je parierai que dans quatre ans elle le regardera comme une sorte d'Ovni dans sa maison.

samedi 13 juin 2009

Amélioration

Oui, dans la mesure où cela fait plusieurs jours de suite où je pense à elle de façon plus détendue.

ça semble peu mais c'est beaucoup pour moi.

mercredi 10 juin 2009

Suite

Il est clair que je crains les reproches de Jili.

Je les crains car ils m'ont toujours mis en mauvaise posture.

Pendant longtemps, j'ai cherché à dire la vérité, ou du moins, c eque je pensais être la vérité.

or, depuis un an, mon attitude est plus prudente : je m'adresse à Jili en fonction de ce que je veux qu'elle comprenne. Je fais preuve d'une immense compréhension.

On dirait que cela marche. Naturellement, il faut que le temps et d'autres messages confortent cela. Elle semble plus détendue dans ses lettres, elle se livre plus.

Il y a encore de nombreuses choses qu'elle ne dit pas, et que je sais grâce à nos parents. Il faut améliorer cela.
Si, d'ici l'été prochain, je pouvais améliorer totalement nos jadis exécrables rapports, j'aurais pour la première fois une chance d'avoir de bons rapports avec elle.

Basés sur le mensonge et l'absence de franchise, mais bon. C'est toujours mieux que rien.

Parfois, avec ses amis, on glisse sur les petits couacs. Pourquoi ne pas tenter cela avec elle.

Attention, je ne dois pas être emportée dans le flot.

mercredi 27 mai 2009

Projet

Tu as toujours beaucoup souffert et personne ne s'en est rendu compte. Même pas moi, qui pensais non pas que tu souffrais, mais que tu vivais comme moi, avec des hauts et des bas, sans plus me poser de question. Maintenant que j'ai compris ta souffrance, je me sens démunie devant mais je ne veux pas l'amplifier. Comment faire? Je comprends, en t'entendant, que je t'ai fait souffrir, alors que je ne le voulais pas. Je dois donc être ultra prudente dans mes propos.


Voilà un discours que je trouve cohérent. Je précise qu'il est mensonger : je la crois, mais dans des proportions que j'ignore, manipulatrice.

Agressivité

Comment gérer son aggressivité? Celle de Jili, hein, pas la mienne, quoique la mienne se déclenche toujours en réponse.

Jili m'a toujours fait des reproches d'autant plus douloureux que j'ai les mêmes envers elle.

Imaginons qu'elle me dise :

Toi, tout ce que tu fais est facile, on accepte toujours tout quand c'est toi qui le fais, et moi, on me critique toujours, j'en ai marre. Je ne peux plus le supporter.

Moi, je me crispe et je vais répondre quelque chose comme : mais si on te critique toujours, tu ne te dis pas que tu fais tout de travers?

(ce qui est le cas ; je veux dire, il ne s'agit pas de critiques intra familiales, sujettes à caution : elle n'a pas d'amies, et va se plaindre à tous les services sociaux, d'où des mesures que ceux ci ont pris pour la surveiller et l'aider : elle est contente d'être aidée et prise en charge, mais pas d'être surveillée ; ses emplois se sont terminés toujours en drame et procès).

Mais c'est une réponse qu'elle ne peut accepter, je veux dire, personne n'accepterait une telle réponse.

Je dois lui répondre quelque chose comme : c'est normal que tu ne puisses plus le supporter, car c'est insupportable. Je dois dire que de mon point de vue à moi, j'ai tout de même entendu des critiques, et elles m'ont beaucoup apportés.

samedi 23 mai 2009

Eloignement

Lors de l'appel à une parente, hier, pour une info, j'ai parlé d'elle,e t cette aprente m'a répondu avec agacement, comme si elle était lassée, soit de constater toujours les mêmes choses chez elle (en l'occurence, pas de photos du bébé depuis quatre mois car l'appareil est dans un carton du déménagement qui a eu lieu il y a trois mois), soit parce que je parle encore d'elle.
Je n'ai parlé d'elle que par hasard. Je vais m'interdire véritablement le sujet jusqu'à début juillet.

En tout cas, je me sens m'éloigner de cette parente. Elle veut cesser, je crois, de penser à elle avec peine. Elle y penser comme si tout allait bien.

jeudi 21 mai 2009

Arrestations de deux enfants

Ce genre d'évènements me serre toujours le coeur. mais pas pour la raison que l'on croit.

Ah, me dis-je souvent, si Jili avait été amenée, par le passé, à prendre conscience des conséquences de ses actes apr de semblables méthodes !!!!
Peut-être cela aurait-il été mieux.

En tout cas, l'indulgence dont elle a toujours bénéficié ne lui a, à elle, pas été utile du tout, au contraire.

Et le plus délirant (en apparence) : elle est archi sarkozyste !!!! ça, je ne m'enr emets pas. Elle, le produit du laxisme !

Et donc je me dis toujours, contre mes convictions, donc le coeur serré : et si c'était ça la solution????? (j'ai honte, mais je me pose toujours cette question)

Articles :

Le parisien
Le monde
Nouvel obs.

vendredi 15 mai 2009

Plus clair encore

Et encore plus, je le dis pour me soulager : j'ai carrément l'impression qu'elle va laisser tomber son enfant, incapable de l'assumer, en se disant soi qu'elle n'en est pas capable et c'est tout, soit en disant que son enfant la rejette ou se refuse à lui obéir, et en étant déçue par le comportement de son enfant : elle croit que l'enfant est gentil, fait tout ce qu'on lui dit, pour faire gentiment plaisir à sa mère : s'il est d'un tempérament docile, ce petit garçon, ça ira ; mais s'il est un peu contrariant, je crains qu'elle ne le prenne mal - comme sa mère l'a pris mal aussi : si mon enfant ne m'obéit pas, c'est qu'il ne m'aime pas. un raisonnement que je connais très bien...

Je le dis car je préfère être ici franche avec moi-même ; si je constate qu'elle fait des efforts pour réussir à surmonter ses difficultés, je le dirais.

Pour l'instant, elle m'a dit seulement qu'elle était en dépresion et très fatiguée. Elle n'a pas établi de rapport et dit qu'elle ne pouvait pas s'occuper de l'enfant à cause de ça par exemple.

jeudi 7 mai 2009

Clair

Pour dire les choses clairement, je ne pense pas que Jili puisse réellement assumer son enfant. Je ne crois pas qu'elle puisse exécuter toutes les petites choses comme : préparer des biberons, le changer, l'habiller, le baigner, faire des lessives, le faire dormir régulièrement.

Cela semble difficile à croire, peut-être un peu moins à ma parente qui l'a vu durant quelques jours. On se dit que les mères savent prendre sur elles. Mais justement. Jili n'a jamais pris sur elle quoique ce soit. Elle ne s'est jamais pressé, ou donné de mal, pour elle. Elle a toujours attendu et fait en sorte que d'autres gèrent ses difficultés. Elle ne cuisine pas, et mange des chips. le ménage, elle ne le fait pas, tout simplement. La lessive, je ne sais pas.

Depuis la naissance, c'est son ami qui faisait, sinon tout, du moins beaucoup. Or il travaille maintenant et une personne m'a dit qu'elle avait du mal à s'en sortir avec l'enfant.

A partir de là, il y a deux solutions : ou bien, tant bien que mal, elle va s'y faire, même difficilement. Ou bien, comme elle l'a toujours fait, elle va renoncer, dire qu'elle ne peut tout gérer. Sauf que je ne sais à qui elle le dira : elle est déjà en délicatesse avec certains services sociaux, le dira-t-elle aux autres? Exigera-t-elle de son ami qu'il cesse de travailler pour l'aider? ils n'auraient alors plus de revenus. Ce que je voudrais voir, c'est comment elle présentera son incapacité à tout gérer. Elle a déjà, depuis la naissance, parlé de troubles neurologiques de la gestion du temps, des distance et des quantités, elle va voir des médecins, mais ils ne semblent pas d'accord sur la dénomination de son trouble. Mais si elle pousse dans cette voie, elle pourra êut-être être classée handicapée. Le problème, c'est que les démarches exigent du temps et la ténacité qui justement lui manque.

Mon avis : elle est handicapée, mais par son immense et, en quelque sorte, coutumière manque de confiance en elle et refus d'assumer. c'est un vrai handicap, puisquelle ne peut le dépasser. Il aurait fallu qu'avant, dans sa vie, elle surmonte des difficultés pour prendre confiance en elle. Mais elle a pris l'habitude d'esquiver, de fuir, de se considérer comme incapable. C'est plus commode mais en même temps c'est l'expression d'une angoisse, d'un mal-être et d'un irrépréssible sentiment d'infériorité.

Je m'attends donc, avec fatalisme, à une "capitulation " de sa part. Attitude habituelle chez elle. En même temps, je me rends compte qu'il est impossible qu'elle ne capitule pas : elle l'a toujours fait, et c'est comme un réflexe chez elle. Je sais qu'elle se jugera encore plus "nulle" qu'elle ne se juge déjà quand elle aura capitulé. Cela me peine.

Mais ce qui m'agace, c'est l'incompréhension des autres membres de la famille devant ça. Si je le leur dis, comme je l'ai dit là, ils ne m'écoutent pas et me jugent mal. Quand les évènements se produirent, ils diront quelque chose comme : "tout de même, elle pourrait faire un effort !". Ils ne comprendront pas ce qui se passera. En même temps, si jamais il y a une tentative des services sociaux contre Jili, ils seront contre les Services Sociaux, alors que quand Jili capitule, c'est total et il faudra bien quelqu'un pour s'occuper de l'enfant.

En fait il y a une troisième solution : si l'ami paie à Jili une femme de ménage ; cela la soulagera et elle pourra dormir. Elle sera débordée, mais avec des pauses.

Voilà j'ai tout dit. Ce que je veux juste savoir, c'est si mon hypothèse est fondée ou non. Il y a trois possibilités, seules deux me semblent réalistes (le 2 et la 3) :
1. assumer, seule, pendant que le père travaille, le bébé et tout ce qui va avec.
2. jeter l'éponge et appeler la famille ou l'état au secours
3. engager, si leurs moyens le permettent, une femme de ménage, plusieurs heures par jour, pour qu'elle tienne.


La 3 serait : reculer pour mieux sauter ; mais cela peut aussi lui permettre de tenir jusqu'à l'entrée en maternelle.

Famille

Je ressens des sentiments fort différents envers cette famille. ça évolue vite. Je deviens distante.

Mais il faut le temps que ça se mette en place.

Et je pense toujours trop à elle. Je me demande de quelle façon vont évoluer les choses.

Je suis pessimiste, et c'est un souci pour moi de savoir si mon pessimisme a un fondement ou pas. Avant, je me disais que mes idées étaient excessivement négatives et pessimistes ; maintenant, elles me semblent réalistes. mais elles ont besoin d'être confirmées par des faits. cela a toujours été le cas. C'est le cas de puis 3 ans, en tout cas.

mardi 28 avril 2009

Films

L'un des trucs les plus gênants,c 'est que je me fais des films.

ça ne concerne pas uniquement Jili. C'est un trait de caractère. j'anticipe les choses, j'y pense, par exemple quand je marche dans la rue, que je fais la vaisselle, ou d'autres activités de ce type, un peu répétitive. Je laisse dériver mon imagination et je monte des histoires. Elles ne se produisent jamais telles quelles. Voilà ce que je vais faire : je vais résumer les films d'aujourd'hui, puis, en les relisant, et en voyant à quel point ils ne se réalisent pas, je perdrais peut-être cette habitude qui me fait broyer du noir et me tourmenter pour rien.

Voilà ce à quoi j'ai pensé. J'ai imagine les enfants disaient à Jili, en blaguant, que leurs parents étaient alcooliques. Je suis crispée sur le sujet : ma mère ne supportait pas que je boive un verre de vin, et même si elle s'y est fait, Jili, il y a longtemps assimilait le fait de boire un verre de vin à l'ivresse et à l'alcoolisme. A table, quand je buvais un verre, il y avait à chaque fois 10 minutes de réflexions et de débat sur mon "alcoolisme". C'était pénible.

Or, je prends parfois un apéritif et nous blaguons sur l'acoolisme. Je ne sais comment Jili a évolué, et je m'imagine que les enfants, sur le ton dont ils en parlent, vont évoquer mon alcoolisme ; j'imagine Jili réagissant comme elle le fait au sujet de nombreuses choses : en dramatisant (comme elle est persuadée que je suis bipolaire). Il s'agit d'une crainte fantasmée, mais elle se base sur des évènements passés qui ne sont pas du fantasme. En plus, il s'agit aussi d'une obsession ancienne de Jili : le rejet obsesionnel (puisqu'elle n'était pas concernée) de toutes les addictions (drague, alcool, café...). Elle en parlait, dans le temps, très fréquemment. Elle était aussi choquée que je boive du café - mais moins.

De même qu'elle l'a déjà fait sur d'autres points, je me suis imaginée Jili évoquant sérieusement le sujet dans ma famille ; or, actuellement, ils semblent bien se rendre comtpe de ses excès, mais ils la considèrent en même temps avec bienveillance - un peu comme une enfant.

J'ai aussi imaginé qu'elle me dénonçait aux services sociaux, et je me suis demandée comment ça se passerait...

Tout cela me fait peur...

Il reste à voir comment cela se passera en cas de rencontre avec les enfants.

vendredi 24 avril 2009

Pensées

Malgré moi, j'ai recommencé à penser à eux, à ces gens qui m'empoisonnent, et pourtant j'avais réussi à les évacuer.

Voilà ce qu'il en est : ils vivent dans une petite grotte, sombre et enfumée. Dans cette grotte, ils ont leurs petites diées, leurs visons des choses : exactement comme l'autre famille, celle de mon mari. Sauf que ce n'est pas la même grotte.

Peut-être chacun d'entre nous vit-il ainsi, dans son monde.

En tout cas, dans leur monde, je suis perçue d'une certaine façon. Très limitée : curieusement, cette façon dont il me perçoive n'est pas moi. j'ai tentée d'être perçue autrement, ça m'a pris de l'énergie pour rien. ça me libère de réaliser que je dois les envoyer promener intérieurement et faire ma vie sans penser à eux. En fait, je le sais depuis longtemps, mais j'ai du mal à l'appliquer dans la réalité.

Il y a longtemps, Jili m'a écrit que j'étais perturbée par ses révélations sur notre enfance. Nous avions peu parlé, je n'étais pas perturbée, car elle partait du principe que je voyais toute notre famille en positif et que ses révélations m'avaient fait "tomber de haut", selon les termes qu'elle avait employé. Or, son raisonnement, logique, était faux, en raison de son aveuglement devant les faits : elle n'a pas vu que depuis longtemps j'étais mal dans la famille et que je m'en tenais éloignée ; mal pour les mêmes raisons qu'elle. Donc, ses révélations ne valaient que pour elle : ça faisait longtemps que j'avais compris que nos parents avaient des personnalités perturbées, que notre père était mou, notre mère très autoritaire, étouffante, pour elle comme pour moi. Mais comme je n'avais poas fait de gros clash, et que je m'étais éloignée sans faire d'histoires, elle pensait que tout allait bien pour moi. Quand je lui ai expliqué que non, que j'avais déjà compris, elle n'a pas voulu admettre que tout ceci était vieux pour moi, et qu'elle me ressortait, comme neuves, de vieilles histoires : au moment où je lui parlais, elle en a déduit quelque chose comme "ah toi aussi tu es perturbée par tout ça" alors que je lui disais : "j'ai compris ça il y a longtemps et j'ai pris mes distances car c'était pénible". On trouve là sa façon (qui me fait peur) de distordre la réalité. Là où je lui dis que c'est pénible, cette situation familiale et que je m'éloigne, elle déduit que je suis perturbée, comme elle, et que, comme elle, je suis bipolaire. Or, son trouble bipolaire est un vrai handicap pour elle : impossible d'avoir des amis, de garder un boulot, de se socialiser, disons, d'une façon globale. En plus, elle souffre. Moi, sans être la plus sereine des créatures, j'ai fait des études, j'ai travaillé, je travaille encore, j'ai toujours des amis, je conserve des relations avec, etc. Certes, je manque de confiance en moi et comme ce blog le montre, je suis obsédée par elle et par le mal qu'elle fait, mais cela, disons, n'handicape pas ma vie. Je crois que tout le secret est là : si on a des problèmes tels qu'ils vous rendent la vie impossible et que vous soufffrez tout le temps (c'est le cas de Jili qui est tout le temps mal dans sa peau), là, il y a un problèmùe gravce, important. Si on a des problèmes mais que cahin caha on surmonte, et que la vie n'est pas une souffrance, ça va.

Revenons à l'histoire de la "distorsion", car c'est ça mon souci. Donc cette fois là, elle a exagéré l'étendue de mon "mal être", tout en partant d'une base réelle : à savoir que j'étais quand même bel et bien malheureuse du fait de notre situation de famille, de nos rapports.

Sa distorsion part toujours d'une base réelle ; et s'en éloigne.

Donc il y a cet effet "grotte", personnes qui vivent dans leur petit monde et ne voit que les choses dans leur petite fenêtre ; en plus, ma soeur présente, à l'occasion, certains évènements ou faits à sa sauce, et du coup, il s'agit à la fois de faits défromés et vu d'une toute petite fenêtre.

Ce qui me fait peur : être prise dans cette vision. Etre vue de façon déformée.

Seulement, ce que je vois clairement : en cédant à cette peur, je fais plusieurs choses mauvaises :

- d'abord, je donne de l'importance à ces mensonges, à ces déformations. Au delà, j'en donne à Jili elle même, comme les autres membres de la famille. Bref, je suis aussi dans cette petite grotte : car les "collines" des mensonges de Jili me semblent, à moi, des montagnes, ce qu'elles ne sont pas.

- ensuite, je me referme sur ce petit monde. Je m'emprisonne moi-même. Je sais qu'il y a autre chose, mais je n'en sors pas. En romançant : une famille névrosée vit dans une grande maison : la personne la mieux de la famille est avec eux, les voit tels qu'ils sont, le déplore, les critique..... MAIS RESTE LA PLUTÔT QUE DE SORTIR dans le vaste monde. C'est le fond de la remarque de mon amie Cécile : tu te soucies anormalement de ce qu'ils disent.

- du coup, je perds du temps et de l'énergie, que je pourrais consacrer à autre chose.

- je me salis moi-même, je veux dire, je me contamine : je me plie en quatre... elle a dit ça mais en fait elle déforme c'est pas tout à fait ça... je parle, parle, parle, alors qu'il faut soupirer et laisser dire.


D'où provient la menace? Si Jili disait des choses graves sur mes enfants : là, ce serait grave, mais on n'en est pas là. En plus, nous sommes loin, et elle est sous le contrôle des services sociaux, j'ose espérer que sa parole serait sujette à caution. De toute façon, je ne pense pas qu'elle ait cela en tête du tout.

Si elle dit des trucs sur moi à la famille... que va-t-elle dire? Nous nous voyons peu, donc ce sera soit du vieux (et je dirais que c'est faux et vieux), soit de l'actuel (et ça ne peut être lourd de conséquence). ça peut juste être blessant.

La raison pour laquelle je ne supporte pas ça venant d'elle, c'est qu'elle a toujours fait ça, avec nos parents. Toujours raconté en déformant. ça me metttait toujours en mauvaise situation. je devais me défendre de pensées que je n'avais pas, mais qu'elle affirmait que j'avais. Seulement, c'était dans l'enfance : à cette époque de la vie les parents sont tout. Maintenant, par ex dans mon dernier boulot, et j'y ai souvent pensé, d'ailleurs, un boulot lointain, dont elle ne savait rien, j'avais le plaisir et la légèreté d'esprit d'être jugée sur moi, et d'être dans un univers "non perverti" par ses mensonges. C'était léger. Mais il en sera toujours ainsi : car nous vivons loin, et car, en fait, en dehors de la famille, ses paroles semblent du délire... Il n'y a que les gens de notre famille qui prêtent attention à ses paroles. En dehors, elle n'est rien. je dois donc me tenir affectivement et psychologiquement en dehors. Or, mes plaintes et jérémiades me mettent à son niveau, dans la famille. On revient à ce que j'ai dit avant : en me plaisant, je rentre dans la grotte.

Bon. A relire.

lundi 20 avril 2009

Le poids des mots

Les mots de ma mère : intelligente, orgueilleuse, paresseuse, hypocrite.

Elle trouvait que j'avais une haute idée de moi-même, que je travaillais peu, que je masquais mes pensées. Tout était assez vrai, mais quelle façon désagréable de le décrire !!!

Or : je suis travailleuse. C'est le premier truc en ce qui me concerne. Sauf que je travaille de façon atypique. Mais je suis travailleuse.

Et je veux qu'on le sache. Il se trouve que c'est le message que je suis sûre de vouloir faire passer. D'autres sont moins clairs, mais pas celui-là.

Commençons par une recherche par le vocabulaire des synonymes. Les mots que je dois employer à mon propos, ou laisser trainer dans mon discours, même à propos d'autres chose, quand je parle de moi.

Dictionnaire des synonymes : acharné, actif, appliqué, assidu, bosseur, bourreau de travail, consciencieux, courageux, diligent, laborieux, studieux, vaillant, zélé.

accrocheur, animé, ardent, attaché, bourreau de travail, chaud, coriace, courageux, cruel, désespéré, dur, endiablé, enragé, entêté, farouche, féroce, forcené, frénétique, furieux, grand, implacable, obstiné, opiniâtre, patient, persévérant, persistant, tenace, terrible, têtu, travailleur, vaillant.
affairé, agissant, allant, allègre, ardent, bouillonnant, débordant, diligent, dynamique, efficace, efficient, énergique, entreprenant, éveillé, expéditif, florissant, fort, fringant, increvable, infatigable, influent, juvénile, laborieux, occupé, opérant, productif, prompt, rapide, remuant, résolutif, sémillant, travailleur, turbulent, vaillant, vif, violent, vivant, zélé.

Le fond du problème

Il vient de mon enfance et de mon rapport avec ma mère et Jily. Mais ce n'est pas tout, je m'en rends compte.
Je suis entrain, d'où ce blog pour m'aider,d e découvrir que j'ai une façon d'être avec les autres qui fait que je me cache, je reste dans mon coin, je dissimule ce que je pense. Pourquoi, je veux le découvrir. Mais au délà du pourquoi, je dois aussi trouver comment cesser d'être comme ça.

Je prends un cas très concret. J'évoque devant une parente, Natie, mon nouveau boulot. Ce nouveau boulot me prend peu de temps. (hélas). Je me sens donc mal à l'aise de trop parler de lui, je n'aime pas les gens prétentieux, je ne veux pas me lajouer, alors que je suis ravie. J'ai donc tendance à me dénigrer, mais pas en ce moment, je lutte contre. Donc, je dis à Natie :
- Ecoute, demain je ne suis pas libre, tu sais, j'attends un téléphone de ma chef... (et j'ajoute:) Bon, je ne gagne pas beaucoup avec ce nouveaut ravail car je travaille peu, mais je dois le faire sérieusement.
Du coup, Natie me regarde un peu agcée et me dit : mais bien sûr que tu dois le faire sérieusement ! (elle prend un air de "femme qui sait") Si tu veux qu'ils donnent suite, qu'ils te rpennent plus, tu dois le faire sérieusement ! Elle semble très légèrement agacée, comme si je ne me rendais pas compte que je dois travailler sérieusement. Alors que je le sais.

Que s'est-il passé? Alors que je veux simplement ne pas avoir l'air de faire tout un plat de ce boulot, ma façon de m'exprimer donne l'impression que je me convainc moi même que je dois travailler sérieusement. Or, si je dois m'en convaincre moi même, c'est que je ne me sens pas sérieuse, c'est que je suis hésitante, intérieurement.

La réaction de Natie se comrpend, sauf qu'elle me vexe. J'attends d'elle, qui me connait, qu'elle me prenne au sérieux. Or, qu'ai-je fait pour être à ce point prise au sérieux?

J'aif ait dans ma jeunesse des "petits boulots" que je présentais de façon négative et dépréciative.

J'ai eu un emploi d'enseignante, or d'une aprt Natie n'a pas de respect pour les profs, d'autre part là aussi j'ai plutpot toujours parlé de bidouille, de cours rpéparé en hâte, de copies corrigées avec lassitude. Même si ça n'est pas le cas, même si je me donnais du mal, je n'ai jamais voulu jouer le rôle du prof qui bosse.

Récemment, j'ai donc réalisé que je présentais toujours mes boulots de façon plutôt désinvolte.

Du coup, par ricochet, j'ai compris pourquoi d'autres personnes, de la famille de mon mari, me jugent si fantaisiste.

En réalité, même si je n'ai pas toujours aimé mes postes, j'ai travaillé dans le marketing 6 ans, à des postes pas si faciles ; puis j'ai été un an employé de bureau ; enseignante ; secrétaire d'une association dans laquelle je faisais la comm et les RP. Très intéressant, d'ailleurs. Et je cherche maintenant toujours dans la comm, mais avec certaines contraintes géographiques dont je ne parlerais pas ici. Avec ma culture et mon expérience, même éclectique, j'ai pas mal d'expérience et de savoir faire. Or, je ne parviens pas à les mettre en valeur, je ne dis pas dans le travail, mais même dans ma vie de tous les jours.

Attention, comprenons bien : avant même de parler de ce que je sais faire, il y a ma façon de gérer ma vie et d'en aprler, spécialement aux yeux de mes proches. J'aid écouvert que je me saborde constamment moi-même. Si je fais une remarque positive sur moi, je rajoute une remarque négative. Cel contribue à créer une image de moi plutpôt médiocre.

Je veux lutter contre cela, mais sur tous les fronts.

D'abord, trouver les trucs pour parler de moi positivement.

Ensuite, réfléchir aux circonstances qui provoquent des réactions amusées ou sceptiques de mon entourage.

Enfin, définir, si je puis dire, une gamme de mots que j'emploierai en parlant de moi. Et qui me définiront. Aux yeux des autres.

Début

Mon objectif est de travailler sur moi pour atteindre un certain objectif. La paix intérieure. Bien dit ! En effet, je suis habitée par une inquiétude et un stresse dont je veux me débarasser.

Souvent j'en parle autour de moi. il y a eu une longue période de ma vie où je parlais de ça avec tout le monde. Puis ça s'est passé. Maintenant ça revient, mais je ne veux plus en parler. L'une de mes amies ma dit quasiment que je suis obsédée et elle n'a pas tort. Je lui en veux de son absence de comphéension mais peu importe. j'en ai assez d'être toujours en train de parler de ça.