mercredi 2 septembre 2009

Cécile 2

j'ai dit que je m'en voulais de m'être fait piéger par Cécile.
Ce n'est pas si simple.

Il y a eu de longues années durant lesquelles je souffrais de Jili et de sa mère. j'avais besoin de parler, sans pouvoir me détacher d'elles, et je parlais à Cécile. Celle-ci m'écoutait.

Cette écoute me faisait du bien. Cependant, Cécile ne me disait jamais ce qu'il aurait fallu, quelque chose comme pars, vis ta vie, sois polie avec elles mais pars et ne demeure pas dans ce microcosme sclérosant. Si elle me l'avait dit, je ne l'aurais pas crue. Je me serais dit : mon amie me dit ce qu'il est facile de dire. Plus difficile, mais plus noble, est de demeurer dans ce groupe et d'y trouver ma place.

Aujourd'hui, je comprends que je n'avais pas ma place dans ce groupe familial. c'est tout. Ou bien une place en dehors, ou prèsde la porte. Je crois que c'est en train de se faire.

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