lundi 29 juin 2009

Un nouveau message

de Jili.

Et j'en suis arrivée à me dire, avec surprise (et je dois attendre avant d'y croire) : est-ce que je pourrais réussir?

Est-ce qu'il me serait possible, par mon attitude, le vocabulaire et l'attitude d'écoute et de tolérance que je me force à employer pour optimiser la relation - est-ce qu'il me serait possible d'avoir enfin une relation convenable avec elle?

Fruit d'un effort permanent, mais plus satisfaisante ?

Comme j'en serai heureuse !

je dis ça car elle semble plus détendue et sympathique dans ce message.

A suivre.

Robert Fonseca !

Pas mal ,non? je ne connaissais pas.

Exercice physique

Rien à voir avec le sujet. Mais je trouve cette info très intéressante. Le fait que des entreprise, en faisant faire un peu de mouvements d'échauffements à leurs employés, diminuent les accidents du travail.
Ne faudrait-il pas généraliser la chose ? je ne blague pas : dans le cadre de la santé, de l'hugiène de vie, de fairefaire des écos à la Sécu... Non? J'en suis presque persuadée !!!

vendredi 19 juin 2009

Tristesse à évacuer

Cela vient aussi de mon boulot. Un stress à évacuer, en raison de sa nouveauté, de ce que je tatonne. Pourtant, ce nouveaut ravail est une promesse merveilleuse pour moi. Mais justement. Ce serait trop beau. Il s'agirait de sortir de ce marasme où je croupis. Et j'aime mon marasme. Non, je ne l'aimepas, mais j'y suis en sécurité. Le monde extérieur est dangereux...

Non, il ne l'est pas, bien sûr !! Mais j'ai ce sentiment de "non j'ai peur je ne veux pas y aller", d'autant plus humiliant qu'il me semble ainsi ne pas quitter l'enfance !

Et dans le même temps, sur le sujet qui m'obsède, nouvelle info, négative. Mais peut-être devrai-je dédramatiser.

Jili évoque souvent sa fatigue, sa difficulté à s'occuper de l'enfant. En fait, depuis que le père travaille et qu'elle doit tout faire (auparavant il faisait tout et elle l'aidait), elle ne s'en sort plus. Je sais que le sentiment maternel n'est pas une évidence chez toutes les femmes. Sauf que dans son cas à elle, je me demande quel sentiment elle a déjà éprouvé dans la vie, à part l'amour et le souci d'elle-même. Son égocentrisme est soumis à rude épreuve avec ce petit enfant qu'elle doit baigner, changer, nourir.

Les services sociaux lui ont fourni une aide à domicile, gratuite au début, et ensuite à prix intéressant ; et un système de nourrice pour mère en difficulté. mais c'est, bien entendu, insuffisant; Ce que disent ses paroles, c'est clair, même si elle ne le dit pas : elle voudrait mettre son bébé dans une gardeir du matin au soir. Ainsi, elle pourrait être mère (ce qui l'intéresse) et avoir du temps pour elle.

Ce serait idéal. ça lui permettrait de rester zen. Je la juge sévèrement, bien sûr, je suis choquée qu'une personne aussi égoiste qu'elle l'a toujours été, et aussi incapable de gérer sa vie (chômeuse,d épressive, un studio dans lequel elle ne fait jamais le ménage, et toutes ces activités qu'elle ne termine jamais, pas d'amis, pas de loisirs, pas de plaisirs, ni maintenant, ni auparavant) ait tout de même voulu avoir un enfant. Je sais ce qu'elle a pensé : parun coup de baguette magique, le bébé allait lui donner la force et elle ferait tout ce qu'il faut pour bien s'oocuper de lui. Après des échecs répétés et systématiques (N.B. : le genre de choses que, lorsque je le dis devant des gens, fait penser : "oh, mais comme elle est impitoyable avec elle!" - alors que c'est, hélas, et c'est tout le problème, la vérité, et c'est tout le problème car Jili échoue parce qu'elle ne s'aime pas et s'aime encore moins devant le spectacle de sa propre médiocrité - et c'est aussi pourquoi elle tente toujorus de me rabaisser car mes réussites, pourtant très modestes, paraissent énormes au vu de ses échecs), la maternité serait enfin la solution.

Mais finalement c'est trop fatigant. Il y a tant à faire. Elle dit qu'elle ne ressent rien devant le bébé, sauf l'en vie de dormir. Elle va voir des psy, mais elle arrête, là, car ça ne produit aucune amélioration. En même temps, elle est sous médicament.

La méchanceté systématique dont elle toujours fait preuve envers moi m'empêche d'avoir de la peine pour elle, mais pourtant je la ressens quand même, ce vide intérieure, cette vacance. Je sais ce qu'elle ressent. Elle l'a toujours ressenti. Elle meurt dévoré de ce vide, de cette absence de sentiment.

Mais si c'est triste pour elle, que dire de l'enfant? Mes parentes émerveillées me le décrivent adorable, mignon, calme, gazouillant. J'en suis malade. Tous ces gazouillis, tous ces sourires, toute cette rondeur douce de bébé pour rien, pour quelqu'un qui ne ressent rien. Et dont je suis la seule à savoir le néant, car quand j'en parle elles mettent cela sur le compte de notre vieil antagonisme.

J'ai peur que l'enfant ne soit englouti par son néant intérieur.

Dois-je dédramatiser? je le fais. Ne jugeons pas, ainsi vous ne serez pas jugés. Je me dis qu'après tout, même si elle ne ressent rien, elle a peut-être un amour minimum qui lui fait des gestes doux et des regards tendres, et que c'est suffisant? Sauf que, je me le dis, mais je n'y crois pas. l'ayant toujours vu fuir, poser ses obligations, je vois qu'elle commence à lâcher celle-ci. Jusqu'où ira-t-elle? Au minimum, il faut qu'elle tienne deux ans et demi, jusqu'à l'école maternelle.

mardi 16 juin 2009

Rechute

Pff, c'est grave, non?

Mélancolique. En fait ça vient aussi de mon boulot. J'ai fait mon truc, et mon chef m'a demandé de rectifier et ça a commencé : "je suis nulle".

Alors que non.

Je repense à ces années à végéter. Quand j'y pense,c 'est comme si j'avais été pliée en deux pour me faire toute petite.

Et pour quoi? On ne m'en a pas su gré.

Je suis capable de sourire tout le temps maintenant, et il me semble que quand je la verrai je sourirai aussi. Que tout me sera peut-être pas à 100 % égal mais rpesque. Que je serai dans une bulle, un autre monde mental, avec des gens qui me respectent.

Dans leur monde metnal, je suis à peine mieux qu'elle (d'ailleurs, voilà ce que je fais : écrire sur elle).

Elle m'entraine dans sa chute. Mais je ne dois pas céder. Le mal est en moi déjà.

Je dois me battre. relever la tête.

Si on veut que je dise que tout va bien, je le dirai. Qu'elle est à peine désaduilibrée, pas plus que nombre d'autres : je le dirai. je ferai taire ces années d'amertume et le souvenir de la méchanceté et je dirai que tout va bien. Mais j'observerai quand même l'enfant.

Elle commence déjà à annoncer qu'elle a du mal à s'en occuper. Elle a été "obligée" de demander à notre parente de s'en occuper en automne. Obligée : ce sont ses mots. Il était question de crèche, mais on ne sait pourquoi ça ne lui va pas. Obligée : ce n'est, comme d'habitude, pas de sa faute.

S'occuper du bébé la fatigue et elle ne se sent pas mieux en le regardant. Elle est juste contente de la voir grandir. On dirait qu'elle n'a aucun sentiment. il parait que cela arrive ; mais dans son cas à elle, je ne suis pas surprise. Je parierai que dans quatre ans elle le regardera comme une sorte d'Ovni dans sa maison.

samedi 13 juin 2009

Amélioration

Oui, dans la mesure où cela fait plusieurs jours de suite où je pense à elle de façon plus détendue.

ça semble peu mais c'est beaucoup pour moi.

mercredi 10 juin 2009

Suite

Il est clair que je crains les reproches de Jili.

Je les crains car ils m'ont toujours mis en mauvaise posture.

Pendant longtemps, j'ai cherché à dire la vérité, ou du moins, c eque je pensais être la vérité.

or, depuis un an, mon attitude est plus prudente : je m'adresse à Jili en fonction de ce que je veux qu'elle comprenne. Je fais preuve d'une immense compréhension.

On dirait que cela marche. Naturellement, il faut que le temps et d'autres messages confortent cela. Elle semble plus détendue dans ses lettres, elle se livre plus.

Il y a encore de nombreuses choses qu'elle ne dit pas, et que je sais grâce à nos parents. Il faut améliorer cela.
Si, d'ici l'été prochain, je pouvais améliorer totalement nos jadis exécrables rapports, j'aurais pour la première fois une chance d'avoir de bons rapports avec elle.

Basés sur le mensonge et l'absence de franchise, mais bon. C'est toujours mieux que rien.

Parfois, avec ses amis, on glisse sur les petits couacs. Pourquoi ne pas tenter cela avec elle.

Attention, je ne dois pas être emportée dans le flot.