Il vient de mon enfance et de mon rapport avec ma mère et Jily. Mais ce n'est pas tout, je m'en rends compte.
Je suis entrain, d'où ce blog pour m'aider,d e découvrir que j'ai une façon d'être avec les autres qui fait que je me cache, je reste dans mon coin, je dissimule ce que je pense. Pourquoi, je veux le découvrir. Mais au délà du pourquoi, je dois aussi trouver comment cesser d'être comme ça.
Je prends un cas très concret. J'évoque devant une parente, Natie, mon nouveau boulot. Ce nouveau boulot me prend peu de temps. (hélas). Je me sens donc mal à l'aise de trop parler de lui, je n'aime pas les gens prétentieux, je ne veux pas me lajouer, alors que je suis ravie. J'ai donc tendance à me dénigrer, mais pas en ce moment, je lutte contre. Donc, je dis à Natie :
- Ecoute, demain je ne suis pas libre, tu sais, j'attends un téléphone de ma chef... (et j'ajoute:) Bon, je ne gagne pas beaucoup avec ce nouveaut ravail car je travaille peu, mais je dois le faire sérieusement.
Du coup, Natie me regarde un peu agcée et me dit : mais bien sûr que tu dois le faire sérieusement ! (elle prend un air de "femme qui sait") Si tu veux qu'ils donnent suite, qu'ils te rpennent plus, tu dois le faire sérieusement ! Elle semble très légèrement agacée, comme si je ne me rendais pas compte que je dois travailler sérieusement. Alors que je le sais.
Que s'est-il passé? Alors que je veux simplement ne pas avoir l'air de faire tout un plat de ce boulot, ma façon de m'exprimer donne l'impression que je me convainc moi même que je dois travailler sérieusement. Or, si je dois m'en convaincre moi même, c'est que je ne me sens pas sérieuse, c'est que je suis hésitante, intérieurement.
La réaction de Natie se comrpend, sauf qu'elle me vexe. J'attends d'elle, qui me connait, qu'elle me prenne au sérieux. Or, qu'ai-je fait pour être à ce point prise au sérieux?
J'aif ait dans ma jeunesse des "petits boulots" que je présentais de façon négative et dépréciative.
J'ai eu un emploi d'enseignante, or d'une aprt Natie n'a pas de respect pour les profs, d'autre part là aussi j'ai plutpot toujours parlé de bidouille, de cours rpéparé en hâte, de copies corrigées avec lassitude. Même si ça n'est pas le cas, même si je me donnais du mal, je n'ai jamais voulu jouer le rôle du prof qui bosse.
Récemment, j'ai donc réalisé que je présentais toujours mes boulots de façon plutôt désinvolte.
Du coup, par ricochet, j'ai compris pourquoi d'autres personnes, de la famille de mon mari, me jugent si fantaisiste.
En réalité, même si je n'ai pas toujours aimé mes postes, j'ai travaillé dans le marketing 6 ans, à des postes pas si faciles ; puis j'ai été un an employé de bureau ; enseignante ; secrétaire d'une association dans laquelle je faisais la comm et les RP. Très intéressant, d'ailleurs. Et je cherche maintenant toujours dans la comm, mais avec certaines contraintes géographiques dont je ne parlerais pas ici. Avec ma culture et mon expérience, même éclectique, j'ai pas mal d'expérience et de savoir faire. Or, je ne parviens pas à les mettre en valeur, je ne dis pas dans le travail, mais même dans ma vie de tous les jours.
Attention, comprenons bien : avant même de parler de ce que je sais faire, il y a ma façon de gérer ma vie et d'en aprler, spécialement aux yeux de mes proches. J'aid écouvert que je me saborde constamment moi-même. Si je fais une remarque positive sur moi, je rajoute une remarque négative. Cel contribue à créer une image de moi plutpôt médiocre.
Je veux lutter contre cela, mais sur tous les fronts.
D'abord, trouver les trucs pour parler de moi positivement.
Ensuite, réfléchir aux circonstances qui provoquent des réactions amusées ou sceptiques de mon entourage.
Enfin, définir, si je puis dire, une gamme de mots que j'emploierai en parlant de moi. Et qui me définiront. Aux yeux des autres.
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