samedi 25 septembre 2010

Etats d'âmes

Ma mère appelait cela des "états d'ames", avec mépris. Mais je suis bien obligée de m'en constater esclave ! Comment ça va, sur LE fameux sujet ? Mieux, car Jil me parait moins inquiétante, moins meaçante envers moi. En me rapprochant, je la vois à taille humaine, ridicule et prisonnière de ses angoisses, elle aussi. Je sais que je lui échapperai, elle ne me verra pas. J'avais l'impression (ridicule et curieusement infantile) qu'elle saurait tout ce que je pense (pensée magique ?) - mais en la voyant telle qu'ellee st, je constate ses limitations. Elle ne peut rien savoir, sauf si je lui dis. Je me présente comme totalement inintéressante, sans le lui dire : ma vie c'est courses, vaisselle, ménage. A la limite j'en rajoute. Si avec ça, elle ne me fuit pas comme la peste... et comment peut-elle savoir qu'en plus de toutes ces fascinantes activités, c'est promenades, sorties, expo et ciné (et en plus, elle n'aimerait que le ciné, donc...).



A la rigueur, dans deux ou trois mois, je lui annoncerai avec ravissement que je me suis payé une expo bien ennuyeuse (à ses yeux). Ça enfoncera le clou.

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