Il faudra (après cette période d'entente) que je lui dise un jour le fond de ma pensée. Qu'elle rate tout, et que c'est bien normal vu qu'elle n'a jamais fait d'efforts. Qu'elle paie aujourd'hui son refus de faire les choses d'hier. Aux psy, elle peut parler, peut-être, de problèmes anciens, mais déjà iol y a longtemps elle falsifiait la vérité pour se fabriquer des excuses : alors oui, le problème est ancien, mais il vient d'elle. Pas uniquement, c'est sûr, mais elle l'entretient.
Exemple : elle a déjà affirmé à deux reprises vouloir travailler. je suis curieuse de voir ça : pas de diplômes, pas de formations, elle peut être caissière ou standardiste, pourquoi pas, mais elle se considère comme une "dame" et veut gagner beaucoup d'argent. Comment elle concilie cette vision d'elle même avec son refus de faire des études, je ne sais pas. Par ailleurs, elle n'a pas travaillé depuis 8 ans, en comptant trois ans d'arrêts maladies alternés avec des périodes de chômages. Elle a toujours, dès l'école, eu des problèmes relationnels qui rendaient son emploi intenable, d'où les arrêts maladies. Mais avant, je suivais ça de loin. Je crois qu'elle ignore ce que je sais. Si elle recommence à travailler, j'ai hâte de savoir comment elle va raconter ses problèmes avec ses collègues.
Actuellement, par exemple, elle a du mal à donner à manger à l'enfant. Il dit non, et ça la panique. Elle s'en fait un monde, et elle ne sait comment le contraindre. Surtout en douceur. Elle ne comprend pas que nombre d'enfants sont difficiles à faire manger, et qu'il faut être patient, insistant, faire les choses progressivement. Le problème, réel, mais pas si grave, devient donc dramatique pour elle puisqu'elle pense qu'en étant gentille et douce avec son enfant, il obéira.
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