Comment me délivrer de cette obsession dévorante ? Il me semble avoir déja progressé, ce qui n'est pas mal. Mais il faut mieux faire.
Si je m'écoute, si je me regarde moi même, que vois, éternellement, avec colère ? Une petite fille fachée qui tape du pied et ronchonne. Même si mes plaintes sont légitimes, je suis prisonnière.
Comment puis-je être la petite fille en colère et l'adulte qui la regarde ? Comment m'arracher, car il s'agit de s'arracher, avec violence, avec douleur, de cette sphère d'amertume qui, pour légitime ou naturelle qu'elle soit, dévore, acide pervers, mon être ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire