mercredi 10 novembre 2010

En lisant ce post je comprends un truc.

Aussi intéressant que perturbant.

Jil qui est un cauchemar pour moi, je voudrais bien l'évacuer, la rayer de ma vie.

J'ai déjà pensé que ça serait bien de l'hospitaliser. Alors qu'elle ne le nécessite pas, n'exagérons rien.


Mais la tension dans laquelle elle nous fait vivre, l'impact qu'elle a toujours eu sur notre famille (puisqu'on ne se soucie que d'elle, non pas que d'elle, mais le souci d'elle domine forcément, on s'inquiète plus) sont difficiles à vivre.

Depuis peu, j'ai décidé dans les conversations avec le reste du groupe, de positiver. Positiver, ça veut dire jouer l'avocat du diable et dire à la fois le contraire de ce que je pense et ce que je pense (dur à expliquer). En résumé, chaque fois qu'elle prend une décision ou annonce un fait la concernant "inquiétant" (elle décide de faire ça ; annule tout ; puis recommence ; trop tard ; se dispute avec les responsables ; etc), au lieu de rentrer avec els autres dans la litanie "ah la la ça va mal finir", je proteste. Je fais remarquer - et mes interlocuteurs savent que c'est vrai - qu'elle réussit toujours, le plus souvent, à parvenir à ses fins ; et c'est vrai ! Elle prend des chemins étranges, abandonne en cours de route, part dans la direction opposée... et au final parvient à ses fins, mystérieusement.

(Ce que je ne supporte pas, c'est qu'elle en parle, me saoule, nous saoule, fait en sorte de dramatiser, devient def ait l'unique sujet de conversation.... ce cinéma me fatigue, m'agace, m'irrite.... Je précise qu'il dure depuis 30 ans, au fond, depuis quelle est ado...)

Bref, donc je positive.
Mes interlocuteurs sont obligés de reconnaître que c'est vrai, elle parvient toujours à ses fins.
Mais ils objectent qu'elle aurait du plutôt faire ci, ça... J'en conviens tout à fait, elle s'y prend en dépit du bon sens, du timing, des conventions... c'est sûr. Et puis surtout elle nousr aconte tout, nous prend à témoins, nous oblige à donner notre avis, il faut mesurer nos mots.... Mais au fond, elle aprvient à ses fins. Mes interlocuteurs sont chabroutés. Ce qu'ils veulent, c'est que nous déplorions en coeur ses agissements. Moi, je voudrais qu'on ne parle plus d'elle.
Comme je voudrais qu'on ne aprle plus d'elle, je voudrais qu'elle soit internée, comme dans une boîte. Hop, on ferme.

Mais naturellement ça n'est pas correct.

Sauf que, je poursuis mon raisonnement, le souci au fond, c'est qu'on ne parle que d'elle. Or, certes, elle fait tout pour, mais les autres ne font rien contre. Si seulement on en parlait en trois mots, genre : Oh Jil, oui. Une nouvelle péripétie, mais c'est tout. Parce qu'au fond c'est ça, une péripétie, chaque mois, sur chaque thème. Le thème couple, le thème argent, le thème enfant.

Bref, le souci, c'est la nouillerie du groupe qui commente la péripétie en s'ingéniant à expliquer ce qu'il eut fallu faire, dire...Si le groupe était plus mature...

Donc le groupe merdoie.

Sauf que ce groupe, c'est le mien aussi, hélas.

Déjà, j'avais dans la tète de m'éloigner de ce groupe aussi, du groupe Jil+eux. J'essaie même de le faire. Je dois continuer, me détacher. Pas facile, car je n'ai que lui - enfin pas que, mais je me comprends.

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