Justement, à propos de toujours parvenir à ses fins...
Une certaine année(juin), elle est enceinte. Elle l'annonce à tout le monde. Elle est aussi chômeuse, dépressive, elle vit dans un studio de 13 m2 et le père ne veut pas de l'enfant. La réaction de l'entourage, modérée avec elle (affolée avec moi) la met en rage ; elle coupe les ponts avec hurlements et drame.
6 mois après(novembre), elle rappelle tout le monde et confie avoir compris qu'il fallait un père présent pour élever un enfant.
6 mois après(juillet), elle a trouvé un père. Elle lui explique voir en lui un très bon père (car il a des doutes).
6 mois encore après (janvier), elle est enceinte et annonce à tous son désir de se consacrer exclusivement à l'éducation de l'enfant.
mardi 16 novembre 2010
samedi 13 novembre 2010
Revenons au groupes dont je parlais.
Soit le groupe A et le groupe F.
Le groupe F fut longtemps le seul puis il y eut le A. Le A était chouette, varié, multiple, drôle. Léger.
Puis j'ai fait un groupe Fm (disons) et du coup, je me suis rapproché du groupe F avaec lequel il entretenait des accointances naturelles.
Et puis le groupe A vous regarde autrement quand vous créez un groupe Fm. Pas tout le groupe, mais certains. Et puis les A partent, les liens se distendent, d'autres se crée, et cette mouvance parait inquiétante alors on se rapproche du F, on a des arguments pour ça, des arguments troublants. C'est naturel.
Eh bien c'est ça l'erreur ! Ça a )dans ma vie à moi) introduit une déséquilibre. Alors que les A m'avaient empêché de ne penser qu'aux F, en 'éloignant des A, il m'est resté qui ? Les F.
CQFD.
Retrouver mes A.
Soit le groupe A et le groupe F.
Le groupe F fut longtemps le seul puis il y eut le A. Le A était chouette, varié, multiple, drôle. Léger.
Puis j'ai fait un groupe Fm (disons) et du coup, je me suis rapproché du groupe F avaec lequel il entretenait des accointances naturelles.
Et puis le groupe A vous regarde autrement quand vous créez un groupe Fm. Pas tout le groupe, mais certains. Et puis les A partent, les liens se distendent, d'autres se crée, et cette mouvance parait inquiétante alors on se rapproche du F, on a des arguments pour ça, des arguments troublants. C'est naturel.
Eh bien c'est ça l'erreur ! Ça a )dans ma vie à moi) introduit une déséquilibre. Alors que les A m'avaient empêché de ne penser qu'aux F, en 'éloignant des A, il m'est resté qui ? Les F.
CQFD.
Retrouver mes A.
mercredi 10 novembre 2010
En lisant ce post je comprends un truc.
Aussi intéressant que perturbant.
Jil qui est un cauchemar pour moi, je voudrais bien l'évacuer, la rayer de ma vie.
J'ai déjà pensé que ça serait bien de l'hospitaliser. Alors qu'elle ne le nécessite pas, n'exagérons rien.
Mais la tension dans laquelle elle nous fait vivre, l'impact qu'elle a toujours eu sur notre famille (puisqu'on ne se soucie que d'elle, non pas que d'elle, mais le souci d'elle domine forcément, on s'inquiète plus) sont difficiles à vivre.
Depuis peu, j'ai décidé dans les conversations avec le reste du groupe, de positiver. Positiver, ça veut dire jouer l'avocat du diable et dire à la fois le contraire de ce que je pense et ce que je pense (dur à expliquer). En résumé, chaque fois qu'elle prend une décision ou annonce un fait la concernant "inquiétant" (elle décide de faire ça ; annule tout ; puis recommence ; trop tard ; se dispute avec les responsables ; etc), au lieu de rentrer avec els autres dans la litanie "ah la la ça va mal finir", je proteste. Je fais remarquer - et mes interlocuteurs savent que c'est vrai - qu'elle réussit toujours, le plus souvent, à parvenir à ses fins ; et c'est vrai ! Elle prend des chemins étranges, abandonne en cours de route, part dans la direction opposée... et au final parvient à ses fins, mystérieusement.
(Ce que je ne supporte pas, c'est qu'elle en parle, me saoule, nous saoule, fait en sorte de dramatiser, devient def ait l'unique sujet de conversation.... ce cinéma me fatigue, m'agace, m'irrite.... Je précise qu'il dure depuis 30 ans, au fond, depuis quelle est ado...)
Bref, donc je positive.
Mes interlocuteurs sont obligés de reconnaître que c'est vrai, elle parvient toujours à ses fins.
Mais ils objectent qu'elle aurait du plutôt faire ci, ça... J'en conviens tout à fait, elle s'y prend en dépit du bon sens, du timing, des conventions... c'est sûr. Et puis surtout elle nousr aconte tout, nous prend à témoins, nous oblige à donner notre avis, il faut mesurer nos mots.... Mais au fond, elle aprvient à ses fins. Mes interlocuteurs sont chabroutés. Ce qu'ils veulent, c'est que nous déplorions en coeur ses agissements. Moi, je voudrais qu'on ne parle plus d'elle.
Comme je voudrais qu'on ne aprle plus d'elle, je voudrais qu'elle soit internée, comme dans une boîte. Hop, on ferme.
Mais naturellement ça n'est pas correct.
Sauf que, je poursuis mon raisonnement, le souci au fond, c'est qu'on ne parle que d'elle. Or, certes, elle fait tout pour, mais les autres ne font rien contre. Si seulement on en parlait en trois mots, genre : Oh Jil, oui. Une nouvelle péripétie, mais c'est tout. Parce qu'au fond c'est ça, une péripétie, chaque mois, sur chaque thème. Le thème couple, le thème argent, le thème enfant.
Bref, le souci, c'est la nouillerie du groupe qui commente la péripétie en s'ingéniant à expliquer ce qu'il eut fallu faire, dire...Si le groupe était plus mature...
Donc le groupe merdoie.
Sauf que ce groupe, c'est le mien aussi, hélas.
Déjà, j'avais dans la tète de m'éloigner de ce groupe aussi, du groupe Jil+eux. J'essaie même de le faire. Je dois continuer, me détacher. Pas facile, car je n'ai que lui - enfin pas que, mais je me comprends.
Aussi intéressant que perturbant.
Jil qui est un cauchemar pour moi, je voudrais bien l'évacuer, la rayer de ma vie.
J'ai déjà pensé que ça serait bien de l'hospitaliser. Alors qu'elle ne le nécessite pas, n'exagérons rien.
Mais la tension dans laquelle elle nous fait vivre, l'impact qu'elle a toujours eu sur notre famille (puisqu'on ne se soucie que d'elle, non pas que d'elle, mais le souci d'elle domine forcément, on s'inquiète plus) sont difficiles à vivre.
Depuis peu, j'ai décidé dans les conversations avec le reste du groupe, de positiver. Positiver, ça veut dire jouer l'avocat du diable et dire à la fois le contraire de ce que je pense et ce que je pense (dur à expliquer). En résumé, chaque fois qu'elle prend une décision ou annonce un fait la concernant "inquiétant" (elle décide de faire ça ; annule tout ; puis recommence ; trop tard ; se dispute avec les responsables ; etc), au lieu de rentrer avec els autres dans la litanie "ah la la ça va mal finir", je proteste. Je fais remarquer - et mes interlocuteurs savent que c'est vrai - qu'elle réussit toujours, le plus souvent, à parvenir à ses fins ; et c'est vrai ! Elle prend des chemins étranges, abandonne en cours de route, part dans la direction opposée... et au final parvient à ses fins, mystérieusement.
(Ce que je ne supporte pas, c'est qu'elle en parle, me saoule, nous saoule, fait en sorte de dramatiser, devient def ait l'unique sujet de conversation.... ce cinéma me fatigue, m'agace, m'irrite.... Je précise qu'il dure depuis 30 ans, au fond, depuis quelle est ado...)
Bref, donc je positive.
Mes interlocuteurs sont obligés de reconnaître que c'est vrai, elle parvient toujours à ses fins.
Mais ils objectent qu'elle aurait du plutôt faire ci, ça... J'en conviens tout à fait, elle s'y prend en dépit du bon sens, du timing, des conventions... c'est sûr. Et puis surtout elle nousr aconte tout, nous prend à témoins, nous oblige à donner notre avis, il faut mesurer nos mots.... Mais au fond, elle aprvient à ses fins. Mes interlocuteurs sont chabroutés. Ce qu'ils veulent, c'est que nous déplorions en coeur ses agissements. Moi, je voudrais qu'on ne parle plus d'elle.
Comme je voudrais qu'on ne aprle plus d'elle, je voudrais qu'elle soit internée, comme dans une boîte. Hop, on ferme.
Mais naturellement ça n'est pas correct.
Sauf que, je poursuis mon raisonnement, le souci au fond, c'est qu'on ne parle que d'elle. Or, certes, elle fait tout pour, mais les autres ne font rien contre. Si seulement on en parlait en trois mots, genre : Oh Jil, oui. Une nouvelle péripétie, mais c'est tout. Parce qu'au fond c'est ça, une péripétie, chaque mois, sur chaque thème. Le thème couple, le thème argent, le thème enfant.
Bref, le souci, c'est la nouillerie du groupe qui commente la péripétie en s'ingéniant à expliquer ce qu'il eut fallu faire, dire...Si le groupe était plus mature...
Donc le groupe merdoie.
Sauf que ce groupe, c'est le mien aussi, hélas.
Déjà, j'avais dans la tète de m'éloigner de ce groupe aussi, du groupe Jil+eux. J'essaie même de le faire. Je dois continuer, me détacher. Pas facile, car je n'ai que lui - enfin pas que, mais je me comprends.
dimanche 7 novembre 2010
Bon, je ne suis pas très positive, mais je me reprends.
Jil est plutôt en forme en ce moment, et si elle est en forme, nous allons tous mieux puisque nous ne subissons pas ses sautes d'humeur, sa jalousie, son agressivité. Il est de ce fait assez facile de lui renvoyer des mots, et images positives, de s'exclamer devant tout ce qu'elle fait et d'être joyeux.
Elle a découvert qu'il est agréable de se promener dans un parc. A cause des arbres, du calme. Il faut savoir qu'elle déteste la campagne et qu'il faut donc la détester nous aussi, sans quoi elle fait de grands discours anti campagne qui n'en finissent pas, elle monopolise la conversation, répète les mêmes arguments, ça pue, il faut une voiture, c'est mouillé, on est loin de tout on s'emmerde etc. Elle, en pleine ville, elle reste chez elle enfermée toute la journée, ne sortant que pour mener l'enfant (disons David) à la garderie et aller le chercher ; sinon, elle sort le week end pour les courses. Ile st difficile d'imaginer qu'elle puisse ne pas le faire à la campagne, surtout que personne ne lui demande d'ya ller, mais elle se comporte souvent comme si quelqu'un voulait l'obliger à se rendre à la campagne et qu'elle doive le contredire.
Donc avant, elle associait à son dégout tout ce qui était vert, et abhorrait jusqu'aux parcs urbains. Elle tenait des discours sur le béton, son calme, sa sérénité et les grands ensembles.
C'est fini mais ça reviendra peut-être. Nous avons eu dernièrement, au téléphone et en face àf ace, moi ainsi que nos parentes, de longs monologues de Jil sur les parcs. Maintenant, elle se comporte comme si nous avions critiqué l'existence des parcs en ville et nous prouve avec une passion vindicative que le parc en ville, c'est bien pour les enfants. Elle a conclu le monologue d'hier soir en disant :
- Ah, moi, les parcs en ville, s'il y en a qui sont contre, c'est des cons !
Et en nous regardant, comme pour nous défier de la contredire.
Ce n'est pas de changer d'avis qui pose problème, c'est de le faire avec autant d'agressivité. Nous nen l'avons pas contredite. Il y a six ans, je lui aurais lancé qu'elle avait toujours dit le contraire, et qu'avant, elle nous engueulait pour nous convaincre que c'était nul, que les arbres créaient de l'humidité et déclenchaient de l'allergie (en l'occurrence, son chat était allergique aux arbres, selon elle). Là, j'avoue que je suis restée coite, et on a juste profité pour prendre congé.
Jusqu'à la prochaine fois. C'est-à-dire, la prochaine invitation (d'une parente), sur le mode, "Ecoute, elle ne voit jamais personne, ça lui fait plaisir" - et en effet elle ne voit jamais personne et elle doit sûrement être contente de passer un peu de temps avec des gens qui l'écoutent.... Car toutes les rencontres qu'elle fait depuis son déménagement sont des échecs. Elle rencontre des mamans, sympathise, leur parle... et elles la fuient. Elle est dégoûté des gens qui ont l'air de la prendre pour une conne et a affirmé aussi : "je m'en fous, je ne sais pas ce que je leur ai fait, mais s'ils ne m'aiment pas, tant pis, j'ai l'habitude d'agacer".
Ça serait triste si ça n'était pas un tel supplice de passer trois heures avec elle.
Jil est plutôt en forme en ce moment, et si elle est en forme, nous allons tous mieux puisque nous ne subissons pas ses sautes d'humeur, sa jalousie, son agressivité. Il est de ce fait assez facile de lui renvoyer des mots, et images positives, de s'exclamer devant tout ce qu'elle fait et d'être joyeux.
Elle a découvert qu'il est agréable de se promener dans un parc. A cause des arbres, du calme. Il faut savoir qu'elle déteste la campagne et qu'il faut donc la détester nous aussi, sans quoi elle fait de grands discours anti campagne qui n'en finissent pas, elle monopolise la conversation, répète les mêmes arguments, ça pue, il faut une voiture, c'est mouillé, on est loin de tout on s'emmerde etc. Elle, en pleine ville, elle reste chez elle enfermée toute la journée, ne sortant que pour mener l'enfant (disons David) à la garderie et aller le chercher ; sinon, elle sort le week end pour les courses. Ile st difficile d'imaginer qu'elle puisse ne pas le faire à la campagne, surtout que personne ne lui demande d'ya ller, mais elle se comporte souvent comme si quelqu'un voulait l'obliger à se rendre à la campagne et qu'elle doive le contredire.
Donc avant, elle associait à son dégout tout ce qui était vert, et abhorrait jusqu'aux parcs urbains. Elle tenait des discours sur le béton, son calme, sa sérénité et les grands ensembles.
C'est fini mais ça reviendra peut-être. Nous avons eu dernièrement, au téléphone et en face àf ace, moi ainsi que nos parentes, de longs monologues de Jil sur les parcs. Maintenant, elle se comporte comme si nous avions critiqué l'existence des parcs en ville et nous prouve avec une passion vindicative que le parc en ville, c'est bien pour les enfants. Elle a conclu le monologue d'hier soir en disant :
- Ah, moi, les parcs en ville, s'il y en a qui sont contre, c'est des cons !
Et en nous regardant, comme pour nous défier de la contredire.
Ce n'est pas de changer d'avis qui pose problème, c'est de le faire avec autant d'agressivité. Nous nen l'avons pas contredite. Il y a six ans, je lui aurais lancé qu'elle avait toujours dit le contraire, et qu'avant, elle nous engueulait pour nous convaincre que c'était nul, que les arbres créaient de l'humidité et déclenchaient de l'allergie (en l'occurrence, son chat était allergique aux arbres, selon elle). Là, j'avoue que je suis restée coite, et on a juste profité pour prendre congé.
Jusqu'à la prochaine fois. C'est-à-dire, la prochaine invitation (d'une parente), sur le mode, "Ecoute, elle ne voit jamais personne, ça lui fait plaisir" - et en effet elle ne voit jamais personne et elle doit sûrement être contente de passer un peu de temps avec des gens qui l'écoutent.... Car toutes les rencontres qu'elle fait depuis son déménagement sont des échecs. Elle rencontre des mamans, sympathise, leur parle... et elles la fuient. Elle est dégoûté des gens qui ont l'air de la prendre pour une conne et a affirmé aussi : "je m'en fous, je ne sais pas ce que je leur ai fait, mais s'ils ne m'aiment pas, tant pis, j'ai l'habitude d'agacer".
Ça serait triste si ça n'était pas un tel supplice de passer trois heures avec elle.
mercredi 3 novembre 2010
Ça va, ça vient, comme les vagues... J'y pense, et puis j'oublie....
Je me demande quand on comprendra que les gens qui côtoient des personnes psychologiquement instables souffrent profondément. L'autre envoie des messages déstabilisants et contradictoires, et y faire face avec tranquillité est difficile. C'est encore plus difficile quand l'autre, instable, vous voue une jalousie féroce. On ne détend quand tout va bien, on respire, on profite .... et on ne voit pas arriver le coup suivant, qui vous prend au dépourvu.
Il faudrait pouvoir couper les ponts, mais on ne coupe pas les ponts avec l'intérieur de soi. Même si on ne voit jamais l'autre, celui qui va mal, il reste là, en vous, enregistré. On devrait nous payer des séances gratuites chez un psy pour nous débarrasser de ce mal qu'on subit.
Je me demande quand on comprendra que les gens qui côtoient des personnes psychologiquement instables souffrent profondément. L'autre envoie des messages déstabilisants et contradictoires, et y faire face avec tranquillité est difficile. C'est encore plus difficile quand l'autre, instable, vous voue une jalousie féroce. On ne détend quand tout va bien, on respire, on profite .... et on ne voit pas arriver le coup suivant, qui vous prend au dépourvu.
Il faudrait pouvoir couper les ponts, mais on ne coupe pas les ponts avec l'intérieur de soi. Même si on ne voit jamais l'autre, celui qui va mal, il reste là, en vous, enregistré. On devrait nous payer des séances gratuites chez un psy pour nous débarrasser de ce mal qu'on subit.
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