mardi 29 septembre 2009

Collègues de bureau

Un texte qui me rappelle bien d es souvenirs. Pas très agréables. J'avais une collègue un peu dans ce genre, mais en plus, elle essayait de te rpendre avec elle pour te faire dire du mal des gens et former une sorte de clan contre ceux qu'elle n'aimait pas.

lundi 28 septembre 2009

Regret vs échec

Dans un registre totalement différent, et cependant voisin, je suis en train de comprendre que des échecs valent mieux que des regrets.

Des regrets laissent vraiment de la frustration (et si, et si) ; les échecs, c'est juste pénible, mais au moins on sait à quoi s'en tenir.

Donc, je dois aller de l'avant.

vendredi 25 septembre 2009

Les autres, autour

je ne serai pas trop précise sur les autres, mais ce qui m'agace est qu'ils minimisent le problème. C'est comme ça que je vois les autres. Ils normalisent la chose. c'est moi qui semble un peu trop affolée ou négative.

C'est seulemùent quand il y a une crise que tout d'un coup la réalité leur revient et ils semblent tout triste.

Cela dit, je dois bien admettre que déplorer les choses (comme je le fais ) ne sert à rien. On ne peut pas dire que cela produise plus de résultats.

me faudrait-il donc aprticiper de cet enthousiasme un peu niais ? "Elle va mieux", se dit-on soudain, et tout le monde a l'air réjoui. Moi, je ne peux m'empêcher d'angoisser que ce mieux ne la fasse prendre trop de décision à la légère, ou qu'elle tombe d'encore plus haut. Si encore ils m'exhortaient à la patience, ils auraient raison, mais ils semble plutôt se dire : ça y est, ça va mieux, maintenant elle est sur les rails et ça va aller.

mais elle ne reste sur des rails que pour dérailler. On ne peut donc se réjouir..

mardi 22 septembre 2009

Deuil

Relation avec Jili.

Quand on a une relation avec quelqu'un, on espère un échange.

Avec Jili c'est différent. Je n'ai aucun espoir d'échange. C'est en quelque sorte une relation phatique, une relation pour dire "je suis là".

J'effectue des choses , j'écris, je me manifeste, non pas dans l'espoir d'une réaction ou d'un échange, mais pour montrer que je suis là.

Durant longtemps, comme ce type de relation est décourageant, j'ai cessé la relation : eh bien, nous n'avions pas de relations. Mais elle pouvait me le reprocher (et l'a fait) et je culpabilisais.

revenons au passé. Pour être claire. Du temps ancien où nous vivions ensemble. Il n'est jamais arrivé qu'elle me questionne sur moi, sur ce que j'avais fait aujourd'hui, sur les gens que j'avais vu, ou sur quoique ce soit. Je me souviens que déjà je lui posais des questions de convenance sur ce qu'elle avait fait, puisqu'elle ne répondait pas toujours. Quand elle ne répondait pas, j'étais toujours troublée : avait-elle entendu ou pas ? Est-ce qu'elle refusait der épondre ou est-ce qu'elle ne daignait pas le faire ? de temps en temps, quand j'insistais, elle me traitait de conne ou de débile.

Cela donnait des dialogue comme ça.

- ça va ?
- Mmm.
- Tu as été en cours ?
-....
- Il a plu sur le trajet ? (j'essayais de trouver des trucs à dire, car une conversation pas alimentée, c'est dur).
- Chais pas. Non.
- Ah, moi il a plu.
-....
Et finalement je repartais. (en cuisine, préparer le repas, tandis que Jili regardait la télé allongée par terre).

Cela a duré très longtemps, et finalement j'ai tout laissé tomber.

Depuis que nous nous écrivons, c'est en fait la même chose : j'envoie des lettres dans lesquelles je tente de poser toutes sortes de questions sur toutes sortes de sujets de façon à générer en elle l'envie de répondre. Au début, elle répondait un peu, mais maintenant, l'échange de lettre tourne au dialogue de sourds : à une lettre avec des questions sur l'enfant, son mari, son moral, elle me repond par une long plaidoyer en faveur de l'homéopathie, sans que je sache pour quelle maladie elle a consulté l'homéopathe, d'ailleurs, elle n'est même pas aussi p^récise que ça, elle ne parle aps d'elle, elle fait un cours sur l'homéopathie, copié coller de sites. Je réponds avec moults compliments sur l'homéopathie et sa santé, et elle me réécrit trois mois après en me parlant des troubles du langage. Je compatis, j'essaie de savoir qui a des troubles du langage, et dans sa lettre suivante, ni homéopathie ni trouble du langage : les couches lavables.

C'est un peu comme si elle recopiait des passages de journaux féminins.

J'exagère en disant qu'elle ne parle pas d'elle, elle m'en a un peu parlé tout de même... Mais en fait, chaque lettre est composé d'une analyse de son état intérieur, puis il y a une transition du genre "as-tu entendu aprler de ... ? Moi, je trouve ça génial (ou terrible) ! "et hop, l'homéopathie, les troubles du langages ou les couches lavables.

Donc, d'une certaine façon, je suis en deuil. En deuil d'une relation normale. Je garde le contact par principe (et aussi parce que je la sais seule, elle me l'a dit à plusieurs reprises, elle ne voit personne, ce que je ne trouve pas surprenant, mais triste tout de même). Mais j'ai toujours peur de tomber à côté, et quand elle aborde un sujet je fais bien attention, je me bats contre moi-même pour ne pas parler en étant moi-même et donner mon avis : il faut seulemnent relancer, comme dans les questions ouvertes des sondages : Ah bon? Qu'en penses-tu? Ah vraiment ? Car en fait, elle ne veut pas dialoguer, mais monologuer face à un auditeur.

dimanche 20 septembre 2009

Maxime...

Oh oui, comme c'est vrai ! Comme je l'écoutais il y a 10 ans !!

ça me donne envie de recommencer !

Un roman français

j'ai bien aimé. je ne saurais trop en dire... mais j'ai passé un bon moment.

samedi 19 septembre 2009

cécile et Jili

J'ai appris que cécile écrit à Jili.

Celle-ci me l'a dit. Elle en sait pas que je suis fachée après Cécile : elle pense que nous nous voyons moins, vu que nous habitons maintenant plus loin l'une de l'autre. Comme je lui demandais des nouvelles de Cécile, Jili m'a dit qu'elle devait répondre à un mail que Cécile lui a envoyé il y a 3 mois. Je lui ai dit que j'avais moi-même répondu à un mail que Cécile m'avait envoyé il y a deux mois.

Même si ma tristesse s'atténue, je n'en reviens pas que, alors que nous avons été amies depuis 20 ans, et qu'elle se contentait de connaître Jili, maintenant elle lui écrit comme à moi ; le problème entre elles ne l'a pas convaincu de l'infréquentabilité de Jili. Infréquentabilité de Jili n'est pas le mot. Le fait que la relation est très particulière. Ou alors, elle aime ce genre de relation ? En tout cas, je n'enr eviens pas. J'écris à Cécile avec régularité, tous les trois ou quatre moi,s et je n'ai pas toujours l'aumône d'une réponse ; mais elle écrit elle-même à Jili.

Bien que cela me fasse réfléchir à mes relations avec Cécile, cela me fait de la peine. Une amitié ainsi écroulée. Si seulement elle avait compris exactement ce que je disais : je disais qu'elle ferait une mère détestable (et je le pense toujours) car il lui est très difficile de sortir d'elle-même, et parce que son déséquilibre est profond. Jouer au petit jeu qui consiste à dire que si des parents sans problèmes ont des enfants à problèmes, alors des parents à problèmes peuvent avoir des enfants sans problèmes ne me fait pas rire. J'ai expérimenté dans ma vie, dans mon quotidien, la méchanceté, la mesquinerie de Jili. Elle en a fait preuve envers Cécile. Mais celle-ci n'en juge pas ainsi.

mardi 15 septembre 2009

Nouvel épisode

Ah ah, nouvel épisode !!!! Elles sont au magasin détaxé.

mercredi 2 septembre 2009

Cécile 2

j'ai dit que je m'en voulais de m'être fait piéger par Cécile.
Ce n'est pas si simple.

Il y a eu de longues années durant lesquelles je souffrais de Jili et de sa mère. j'avais besoin de parler, sans pouvoir me détacher d'elles, et je parlais à Cécile. Celle-ci m'écoutait.

Cette écoute me faisait du bien. Cependant, Cécile ne me disait jamais ce qu'il aurait fallu, quelque chose comme pars, vis ta vie, sois polie avec elles mais pars et ne demeure pas dans ce microcosme sclérosant. Si elle me l'avait dit, je ne l'aurais pas crue. Je me serais dit : mon amie me dit ce qu'il est facile de dire. Plus difficile, mais plus noble, est de demeurer dans ce groupe et d'y trouver ma place.

Aujourd'hui, je comprends que je n'avais pas ma place dans ce groupe familial. c'est tout. Ou bien une place en dehors, ou prèsde la porte. Je crois que c'est en train de se faire.