samedi 24 octobre 2009

Muriel Robin

Je trouve très touchant que Muriel Robin, après avoir eu des doutes ou des angoisses, ose enfin aprler d'elle et de son intimité.

Pour tous, il est difficile de se trouver.

mardi 20 octobre 2009

Bonnes nouvelles

Jil va bien. Je le savais, je le sentais, mais je lui ai aprlé et l'ai senti, aussi bien dans sa voix que dans son attitude.

J'ai même l'impression qu'elle n'a jamais été aussi bien : je vais le formuler différemment : je ne l'ai jamais vue aussi en forme, elle l'a peut-être été (plus en forme que cela) mais je ne l'ai pas vue et je ne lui ai pas parlé dans ces moments là (et je dis ça pour la bonne logiuque car je crois vraiment que ça va bien). Elle est dynamique, elle a acheté quelques vêtements, elle parle de ce qu'elle fait, tout va bien.

Je ne demande à nouveau si elle n'a pas atteint simplement la situation qu'elle voulait : mère, épouse ou quasi, elle peut se laisser porter, elle "est", sans avoir besoin d'agir. Avant il lui fallait travailler, supporter les gens, faire des tas de choses : là, elle n'a plus rien à faire, elle a de l'argent qui rentre, pas trop mais ça va, un psy la suit et l'aide, elle a le soutien de l'aide sociale, une place en garderie, elle est entourée.

C'est bien, et surtout, c'est bien pour le petit Louis. Mais cela va-t-il durer ? j'ai l'impression que oui. c'est intéressant car jusqu'à présent, on aurait dit que toute période faste devait être suivie d'une période d'effondrement. Je ne ressens pas cela (on va dire que c'est fou, mais mes intuitions sont souvent juste à son propos). Mais je me sens aussi plus proche d'elle, et la proximité entrave mon jugement, je le sais.

Selon le rythme qu'elle a suivi, elle a été plutôt mal jusqu'en juin-juillet ; elle dev rait retomber au printemps. Le fera-t-elle?

(Oui, je sais que je lui en veux toujours. Et je m'en veux de lui en vouloir.)

lundi 19 octobre 2009

L'incendie du Hilton

Non, je n'ai pas aimé. inutile, ennuyeux, pas humain. Déshumanisé.

dimanche 18 octobre 2009

Au fur et à mesure

... je vois quel portrait d'eux se compose : plutôt des pauvres gens, et pour l'instant ils ne se nuisent qu'à eux même.

Mais par le passé, j'ai beaucoup souffert de la méchanceté de Jil.

ça semble avoir disparu (cette méchanceté, cette agressivité).

Mais ce genre de chose peut-il disparaître?

Voilà ce que je crois : je maneuvre depuis un an pour sembler la plus innoffensive possible : pas de "réussite" matérielle, ni maternelle, ni rien. je me fais,d ans mes propos écrits et oraux, la plus neutre possible. J'évoque régulièrement des obligations ennuyeuses (lessives, repassage), des limitations fiancières (on fera ça le mois prochain) bien que ça ne soit pas dans mes habitudes : en fait, je me force.

Quand je ne le faisais pas, avant, dans le passé, il y a longtemps, dix ans, tous les menus problèmes du quotidien que je n'évoquais pas semblaient ne pas exister. Donc, si aucun menu problème n'existaient dans ma vie, ni problèmes majeurs, tout allait bien : une sorte d'horreu ou de dégoût m'interdisaient, lorsque Jil narrait ses soucis imaginaires, de "suivre" en disant "ah, moi aussi" et de lui raconter des problèmes de boulot ou de relation que j'avais. Il faut dire que je ne savais pas mentir, et que j'aurais tout raconté comme ça. Les fois où je le faisais, Jil me disait "et tu supportes ça ??? eh bien, dis donc, de moi tu ne supportes rien mais de cette femme dans ton boulot tu supportes ça" et sans vouloir comprendre qu'au boulot j'étais coincée, le débat virait à mon désavantage.

Aujourd'hui, si je devais évoquer un problème, je le ferais d'une façon très convenue, en me donnant une attitude que Jil pourrait comprendre, respecter et qui en même temps serait comme un exemple pour elle. C'est-à-dire que je mentirai.

Avant, dire la vérité me valait des disputes, donc je ne la disais pas du tout, ce qui masquait mes problèmes, et par contraste donnait l'impression que je n'avais aucun problème à surmonter alors que Jil n'avait que ça. Aujourd'hui, je mets soigneusement en avant toutes sortes de petites choses, si l'occasion se présentait je mettrais en avant des choses plus importantes, toutes pour construire de moi une certaine image.

Actuellement, c'est en cours. Et ça marche.

je suis donc innoffensive pour Jil. Elle ne peut pas se dire que "je fais tout bien", ou que "je n'ai aucun problème". Je suis neutre et inintéressante. Et je veux le rester.

Dans la réalité, suis-je aussi neutre ?

En fait je fais ou participe souvent à des tas de trucs ; pas des trucs si extraordinaires, mais c'est le principe : préparer une expo vente, apr ex. Une petite, hein. Si je raconte ce que j'aif ait, ça implique de parler, je ne sais pas, du mec qui loue la salle, de la campagne d'affichage, du maire, de l'école... des exposants à contacter, certains unpeu réputés... Si je faisais le récit d'une telle activité, je déchainais forcément la jalousie de Jil. Bon, je n'ai pas organisé d'expo vente depuis quatre ans, mais si je le refaisais, je ne lui en aprlerais pas, ou pas en détail. Je parlerais de coup de téléphone nombreux et de choses à porter : pas des trucs passionnants. Mais des trucs dont on parle en disant : "oh lala, tous ces coups de téléphone, pff! et comme c'était lourd de porter les chaises en plein soleil !". Au contraire, dire "au fait, j'ai eu un rendez vous avec le maire de Trifouillis les pies, il est super sympa et il m'a invité à déjeuner !" Ce genre de phrase suscite plus la jalousie de Jil.

Je dois réussir à "tenir" et développer cette méthode, mais c'est assez satisfaisant pour l'instant.

mercredi 14 octobre 2009

Jalousie

Un pincement au coeur. Car j'aimerai fort en être encore à cette période de ma vie.

J'ai eu cela, les soirées avec les copines. Je me réjouissais de les rejoindre. Nous nous promettions de bien nous amuser, et nous nous amusions, malgré de petits clash ou de petites déceptions...

Puis nous avons trouvé des copains, et nous avons été, avec eux, toutes fières d'être casées.

Sans savoir que nous sonnions le glas de notre insouciance.

Au début, l'amour c'est frais, et puis ça devient un carcan avec tant de bonnes raisons d'y céder (le confort, la routine et ses délices).

On est comme dans des pantoufles.

D'ailleurs les miennes sont ultra confortables.

mais de mon confort je regrette les années inconfortables d'insouciances... et sera incapable de les réitérer, puisque je n'ai même plus envie de sortir !

Mais je suis jalouse quand même.... :)

mardi 13 octobre 2009

Futilités

pas si futiles.

Soigner son apparence est une élégance par rapport aux autres.

lundi 12 octobre 2009

A découvrir encore

Envie de ...

(Inavouable).

Michel Polnareff. Qui me fait l'effet d'être un chanteur de (aie, ça fait mal) de, euh, vieux.
Je ressens ça.

samedi 10 octobre 2009

Delerm

Malgré des qualités d'évocations, j'ai trouvé Quelque chose en lui de Bartleby débile et surfait. Parisien. Bobo.

vendredi 9 octobre 2009

Agacée

Je ne devrais plus penser à ça.

Je m'en veux, je devrais être plus positive, comme il est difficile de contrôler ses sentiments...

ça, c'est drôle, au moins. Ou ça.

Remarquez, il y eut une époque où j'étais encore plus grise et malheureuse et où mes recours à Salvatore Adamo avaient quelque chose de pathétique... Sur ce blog, je suis obsessionnelle, mais dans ma vie, non.

Il y a un mieux ? Non ?

samedi 3 octobre 2009

Un blog que j'aime !

J'aime beaucoup ce blog.

je pense que c'est facile à comprendre pourquoi...
Ces posts :Dans la maison vide, ,Petite tentative, Pourquoi pas?, Remords , Essai me rappellent plein de choses....

Jili et Bob

Bob est le père de l'enfant de Jili, enfant que nous appellerons Louis.

Bob a un travail, plutôt bon. Dans ce travail, il a eu à aller en Allemagne, pour je ne sais quelle raison. Alors qu'il a déjà parlé, à plusieurs reprises, d'expatriation avec assurance, voire arrogance, il a refusé cette mission en Allemagne. Ses chefs lui ont dit que la prochaine fois, il n'aurait pas le droit de refuser.

Ce Bob, l'année dernière, quand il était nouveau, semblait correct. Mais avec le temps, on voit sa fragilité, ses mensonges, toutes sortes de choses qui permettent de comprendre ce qu'ilf ait avec Jili (quand une autre personne aurait du s'enfuir en courant). Il a eu d'autres postes à la suite desquels on lui a proposé un CDI : il a refusé ; n'a pas dit à Jili qu'il avait refusé au moment même du refus, mais plusieurs mois après ; il a eu un poste à l'étranger ; il semblait ou du moins disait le désirer ; il en a parlé avec beaucoup d'assurance avant, des phrases très "winneur" et puis au bout d'un mois, alors que la mission devait être d'un minimum de six mois et d'un maximul de 18, il est revenu, en démissionnant, mais il n'a dit que plus tard qu'il avait démissionné ; immédiatement après son retour, il a parlé en termes très négatifs du pays où la mission se déroulait : mais maintenant, un an après, il a changé d'avis et voit cette mission comme un bon moment, et regrette d'être parti.

Au final, il est frappant qu'actuellement, il a trouvé du travail, au moins cinq fois (surtout actuellement, c'est plutôt bien) en 15 mois ; mais dans quatre cas, il a voulu partir. Il n'a pas invoqué l'excès de travail, ou les difficultés de relations, mais des causes plus floues, il ne se sentait pas bien, il en avait marre, il ne supportait plus les gens. Actuellement, après une période très positive, il est déprimé depuis mi aout, ou fin aout. Je tremble qu'il ne décide à nouveau de quitter son emploi : il a femme et enfant.

En outre, dans plusieurs missions effectuées en free lance il n' pas payé les charges sociales, et dépensé tout l'argent, et il se trouve maintenant avec une dette de plus de 10000 euros.

Jili ne peut pas travailler, elle a toujours eu les pires problèmes dans ses relations au travail et la dernière fois ça s'est mal fini, elle a réussi à être licenciée, mais elle était en arrêt maladie pour dépression.

Donc, un femme qui ne peut travailler et un mari qui a du mal à garder ses postes (c'est lui qui part), c'est malheureux pour le bébé, au moins matériellement.

jeudi 1 octobre 2009

Pause

Il est vrai qu'en ce moment Jil va mieux. Les choses s'apaisent. Je le note, car cela me parait important. Elle était mal et assez négative, angoissée en Juin. EN juillet, plus apaisée, mais c'est surtout depuis aout que ça va. Jusque quand ? Novembre ?

Quand ça va mieux c'est comme un poids qui se soulève, ouf, plus de légèreté.

Cela me permet de m'interroger : après tout, je n'ai qu'à m'en moquer totalement !!! Pourquoi être préoccupée sempiternellement, pourquoi y revenir ?

Si je pouvais ne jamais y penser...